mercredi 31 mars 2021

Lectures de mars 2021

Encore une fois 2021 a des allures de 2020 bis, puisque ce mois est celui du reconfinement, du moins dans ma région. L'histoire est un éternel recommencement, en attendant il n'y a pas d'autre choix que de s'installer confortablement chez soi et prendre le temps de lire. Voici ce que j'ai lu en mars 2021 :

  • Stardust - Neil Gaiman
    • Français (traduit de l'anglais par Frédérique Le Boucher)
    • Papier

Le petit village de Wall se trouve à la frontière de Faerie, et bien que le "mur" soit bien gardé et ne s'ouvre normalement que pour la foire, les interactions entre humains et fées existent bel et bien. C'est d'abord Durstan Thorn qui a une aventure avec une fée, puis son fils Tristan qui est sommé par celle qu'il aime (mais il n'a pas compris que ce n'est pas réciproque) d'aller retrouver une étoile tombée du ciel, de l'autre côté du mur. Il ne sait pas encore que d'autres convoitent cette étoile pour différentes raisons, et que quand on part au pays des fées, on n'en revient jamais le même. Aventures, drames et magie lui permettront de trouver plus que ce qu'il cherche, mais il y aura aussi un prix à payer et le plus lourd n'est pas forcément celui qu'on pense. Aussi à l'aise que s'il était lui-même un membre du peuple fée, Neil Gaiman mène encore avec une déconcertante facilité cette quête féérique.

  • Le Meilleur Roman de toute l'Histoire de la Littérature - Guillaume Plassans
    • Français
    • Numérique - Série Rocambole

Un personnage de roman qui sait qu'il en est un décide soudain de ne plus suivre les directives de son auteur, et transforme "Le Meilleur Roman de toute l'Histoire de la Littérature" en une (plus ou moins) joyeuse pagaille, où il prend un malin plaisir à tabasser les personnages des romans les plus connus ou leur mettre des bâtons dans les roues, et pourtant ces derniers ne seront pas rancuniers. L'intrigue apparemment absurde enchaîne cependant les clins d'oeil et les réflexions sur le rôle des différents personnages, des monstres, les responsabilités des auteurs et de la littérature en général. Faut-il décrire le monde tel qu'il est ou l'idéaliser ? Se sentir ou non coupable de ce qui est arrivé à ses personnages ? Quelle partie de soi-même apporte-t-on dans ses histoires ? Et à quel moment devient-on soi-même un personnage, dont d'autres artistes s'emparent sans qu'on s'en rende compte ?

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