Comme tous les ans au mois d'août, je prends un an de plus, mais cela ne m'empêche pas de continuer de lire, bien que les travaux dans les transports en commun pendant une bonne partie du mois m'aient empêché de les prendre aussi souvent qu'en juin et juillet. Voici ce que j'ai lu en août :
- Fondation foudroyée - Isaac Asimov
- Français (traduit de l'anglais par Jean Bonnefoy)
- Papier
La Seconde Fondation a-t-elle disparu ? Non, pour Golan Trevize, conseiller de la Fondation à l'intuition quasi prophétique. Est-elle la seule à manipuler les consciences dans l'ombre ? Non, selon Stor Gendibal, Orateur de la Seconde Fondation pour qui le Plan Seldon se déroule trop bien pour que ce soit normal. Tous deux vont partir, sans l'appui officiel de leurs autorités respectives (bien qu'elles s'intéressent officieusement beaucoup à leurs découvertes), à la recherche de ce qui ne "colle" pas dans la vaste galaxie, et tous deux vont se retrouver à la croisée des chemins, devant une troisième force dont personne n'avait soupçonné l'existence jusque-là. Pour cet avant-dernier épisode du cycle de Fondation (je ne compte pas lire tout de suite le dernier, Terre et Fondation), les tensions entre les Fondations augmentent logiquement après Seconde Fondation, mais la conclusion même provisoire a quelque chose d'étrange, où on a l'impression que l'auteur essaie de raccrocher artificiellement tous ses romans entre eux.
- Histoires de voyages dans le temps - Collectif
- Français (traduit de l'anglais)
- Papier
La science-fiction s'occupe-t-elle de science ou de fiction ? "Les deux, mon général", selon l'introduction. Mais elle n'hésite pas à tordre les lois de la physique pour envisager la possibilité du voyage dans le temps, ainsi que celle des paradoxes temporels qui vont avec, et les moyens de les résoudre ou de les laisser se résoudre eux-mêmes. Voyageurs du temps par accident et touristes temporels ont les mêmes chances de se retrouver piégés dans des situations qu'ils n'avaient pas envisagées au départ, comme découvrir que le grand artiste qu'ils admiraient n'est pas celui qu'ils croient ou que les compétences du futur sont inutiles sur les techniques du passé. Et pour les démêler, ils n'hésitent pas à se croiser plusieurs fois, quitte à ce que ce soit des versions un peu différentes à chaque fois, ou à devenir à la fois leur propre père et leur propre mère (oui, c'est possible). Les voies du temps ne sont pas impénétrables, mais ces nouvelles démontrent avec brio qu'elles sont tortueuses.
