Maintenant que
L'étrange affaire Nottinger est sorti et que
Moortopia est entre les mains de mon éditeur (croisons les doigts pour que la réponse soit positive, et surtout pour qu'il y ait moins de rebondissements et de pannes de communication cette fois), il est temps de parler de mon dernier projet d'écriture en cours, intitulé
Dernière Course.
A l'image des voitures de course qui peuplent l'histoire, l'idée de
Dernière Course est arrivée extrêmement vite alors que je ne l'attendais pas du tout. J'ai pris les premières notes de son scénario quasiment d'un trait, comme une évidence, à ceci près que le premier titre qui m'était venu à l'esprit était
La Dernière Course, mais le "la" a sauté presque aussitôt après pour rendre le titre plus percutant. Et l'écriture a été rapide, elle aussi, malgré des hauts et des bas : j'affiche actuellement 40000 mots au compteur.
Pourquoi écrire sur une course de voitures ? Bonne question. Ce n'était pas le genre de sujet sur lequel je pensais écrire en temps normal. Peut-être que c'est mon passé qui me rattrape, celui où j'habitais chez mes parents et en me levant le dimanche matin, j'étais quasiment sûre de trouver la télé allumée sur
Turbo ou la Formule 1 ? Je n'aimais pas spécialement ça, mais quelque chose avec lequel j'ai été "élevée" fait aussi partie de moi.
Les westerns aussi font partie de mon enfance, d'où sûrement le nom particulier donné aux ennemis récurrents de l'histoire, "Butch" Cassady et son copilote le "Kid". Même si le nom de Cassady évoque aussi
Sur la route de Jack Kerouac (dont la philosophie sera invoquée à plusieurs reprises dans
Dernière Course), l'homme affiche fièrement son surnom de "Cow-boy de la route", il n'est d'ailleurs pas le seul puisque tous les concurrents en vue arborent des
gimmicks de vedettes de catch. Mais le monde étant ce qu'il est de nos jours et dans le futur très proche dans lequel
Dernière Course se déroule, les roadsters (dont certains sont électriques) ont remplacé les chevaux, et les duels se règlent à coups d'avocats, de déclarations assassines aux médias et de gros sous.
Face au "Cow-boy de la route", l'autre vedette de la course est le "Vieux aux tripes d'acier" William Chaser. Ceux qui suivent mon blog et qui savent que j'adore
Doctor Who ne s'étonneront pas qu'après Matt Smith dans
L'étrange affaire Nottinger, c'est le "Douzième Docteur" Peter Capaldi qui s'invite dans
Dernière Course pour le rôle de ce "Vieux aux tripes d'acier" qui semble s'accrocher sans faillir à la course et à l'état d'esprit qu'elle représente pour lui, même si tous ses concurrents ne respectent pas les mêmes principes. "La route, c'est la vie", et celui qui grince toujours un peu des dents quand on l'appelle le "Vieux" laisse entendre qu'il n'arrêtera la course que dans la tombe, même si la suite de l'histoire dévoilera une réalité un peu différente...
Comme le Docteur, Chaser a son assistante, qui est d'ailleurs la narratrice de
Dernière Course et qui devient malgré elle le catalyseur de la plupart des tensions entre concurrents : en effet, Saïba (du japonais サイバ qui n'est autre que la retranscription de l'anglais
cyber) est un prototype de cyborg, et donc la première participante cybernétique de la course. Et même si sa participation se fait à la demande même du principal sponsor de la course, les objections vont bon train sur l'avantage injuste qu'elle pourrait procurer à Chaser par rapport à un copilote "normal", tandis que Saïba hésite entre cacher et révéler quelles sont ses véritables relations avec le susdit sponsor.
Le sponsor en question, c'est Cyclope Systems. Déjà utilisé dans
Cyber-Arena (où il y avait aussi un cyborg, mais pas du même type) sous le nom de Cyclope tout court, c'est l'archétype de la grosse entreprise ultra-technologique mais à la gestion inhumaine, pour qui une vie ne pèse pas lourd dans la balance, fût-ce celle de l'un de leurs prototypes, surtout que le prototype en question a été créé dans des circonstances assez particulières. Depuis
Cyber-Arena, Cyclope Systems a évolué en s'inspirant de toutes sortes d'histoires d'actualité récente plus ou moins remaniées, qui seront à chercher et à découvrir pour les plus curieux.
Pour que le mélange détonnant soit le plus efficace possible, il ne reste plus qu'à ajouter que j'ai aussi incorporé à
Dernière Course de l'alt-right américaine (malheureusement d'actualité) qui s'étrangle devant la présence de pilotes étrangères et homosexuelles dans la course, des avocats américains évidemment véreux, sans oublier un soupçon de bipolarité pour rendre le tout exceptionnellement explosif... Une histoire dont vous aurez bientôt des nouvelles puisque j'ai décidé de profiter du
Camp NaNoWriMo d'avril 2018 (il fallait bien que je m'y intéresse un peu après avoir
raté le NaNoWriMo de 2017) pour en effectuer les derniers tours.