jeudi 31 mars 2022

Lectures de mars 2022

Après deux années de pandémie et de télétravail quasi-continu, il y a du changement à l'horizon : depuis mars, je dois désormais retourner au bureau deux jours par semaine. Ce qui signifie plus de transports en commun, donc plus de temps de lecture. Voici donc ce que j'ai lu en mars :

  • Classe tous risques - Stephen King & Bev Vincent
    • Français (traduit de l'anglais par Michel Pagel)
    • Papier

Aviophobes s'abstenir. Accompagné de son co-pilote Bev Bincent, Stephen King dirige les vols les plus terrifiants de l'univers, ceux où il vaut encore mieux rater l'embarquement. Fantômes ou zombies dans la cargaison, attaques d'étranges créatures du ciel, tout est possible, quand ce n'est pas le temps lui-même qui s'en mêle, avec l'apparition de visiteurs du futur ou une boucle temporelle mal placée qui rend la chute éternelle. Car une fois que l'avion décolle, une chose est sûre, c'est qu'on finit par redescendre, mais le tout est de savoir comment... La présence d'auteurs comme Sir Arthur Conan Doyle indique que les interrogations et les craintes sur le voyage en avion ne datent pas d'hier, même si les technologies ont changé et les préoccupations avec elles.

  • Le train de 16h50 - Agatha Christie
    • Français (traduit de l'anglais par Jean Brunoy)
    • Papier

Prendre le train peut être passablement ennuyeux, sauf quand on aperçoit une femme en train de se faire étrangler dans la rame qui vous dépasse... L'affaire, d'abord classée sans suite par la police, est prise au sérieux par Miss Marple, ce qui permet de retrouver la femme étranglée dans une dépendance de Rutherford Hall, où vit une famille aussi riche que mal assortie (comme souvent dans les oeuvres d'Agatha Christie), et dont les membres ne sont pas au bout de leurs surprises, alors qu'un héritage aux conditions bien particulières empoisonne déjà leurs relations. Miss Marple, vieille dame anglaise typique à l'air bien comme il faut, connaît cependant les pires tréfonds de l'âme humaine et sait démêler les ficelles sans en avoir l'air.

lundi 21 mars 2022

BookPack 8.1

Une nouvelle version du BookPack sort pour célébrer ce début de printemps, avec les nouveaux textes du mois : la troisième édition des Micronouvelles et La flèche et la rame. En attendant de nouvelles aventures de l'Alchimiste ou mes autres futurs textes, vous n'avez plus qu'à profiter de ce nouveau BookPack 8.1 en passant par le menu de droite ou directement ici.

Avec cette nouvelle saison qui commence, n'hésitez pas non plus à découvrir ou redécouvrir mes haïkus du printemps...

On a illustré plusieurs histoires sur Charon au cours des siècles, mais pas encore "La flèche et la rame"... - Par Wellcome Library, CC BY 4.0 [https://creativecommons.org/licenses/by/4.0], via Wikimedia Commons

dimanche 20 mars 2022

La flèche et la rame

La troisième édition des Micronouvelles avait pour but de me remotiver à écrire, on peut dire que c'est plutôt réussi puisque je sors aujourd'hui un nouveau texte de belle taille, commencé à la toute fin du mois de février, La flèche et la rame, qui a reçu son titre définitif tout récemment : depuis le début, son titre de "travail" était tout simplement Charon.

La flèche et la rame fait partie de ces histoires qui me tournent dans la tête pendant un moment, et que je dois finalement coucher sous forme de texte pour m'en débarrasser. Le principe de base s'est enrichi au fil du temps de différents ajouts mettant en scène plusieurs divinités plus ou moins connues de l'Olympe, la dernière en date étant Antéros, frère méconnu du dieu de l'amour Eros. Dieu de l'amour réciproque, Antéros est presque toujours représenté par rapport à son frère Eros, soit pour l'affronter soit pour se réjouir de le voir puni. En-dehors de lui, la plupart des divinités de l'histoire sont liées aux Enfers et au monde des morts, en premier lieu le célèbre passeur de l'Achéron, Charon.

Mais au milieu de ces dieux, c'est une mortelle qui met le feu aux poudres sans le vouloir. Compagne de poète romantique, poétesse romantique elle-même, Fanny doit son prénom à différentes consoeurs du XIXe siècle : la poétesse Fanny Burney (1752-1840), Fanny Imlay (1794-1826), fille de Mary Wollstonecraft, Fanny Van de Grift (1840-1914), épouse de Robert Louis Stevenson, et surtout Fanny Brawne (1800-1865), compagne du poète John Keats, même si son histoire ne ressemble vraiment à aucune des leurs. Cette jeune femme dévouée à son ancien amour et qui l'a suivi dans la maladie et la mort doit maintenant traverser l'Achéron avec les autres défunts, mais par le caprice du dieu Eros qui trompe son ennui en tirant ses flèches sans se soucier des conséquences, rien ne va se passer comme prévu.

Je vais maintenant me remettre aux aventures de l'Alchimiste et peut-être à l'écriture d'un roman, en attendant, La flèche et la rame est à découvrir dès maintenant sur Atramenta ! Et bientôt, un nouveau BookPack qui ajoutera aussi la troisième édition des Micronouvelles !

Charon, le passeur des Enfers, va être confronté à quelque chose qu'il n'avait jamais connu par le passé... - Par sabrinabelle sur Pixabay : https://pixabay.com/photos/charon-boat-avernus-the-underworld-6226729/

mardi 1 mars 2022

Micronouvelles III

Avec le mois de février qui s'achève, arrive également la fin de l'objectif que je m'étais fixé : repartir dans le défi des micronouvelles chaque jour du mois afin de me remotiver à écrire.

Fait en parallèle de la nouvelle aventure de l'Alchimiste Retour sur Ardentia, ce défi inclut les micronouvelles de @AMicronouvelles et celles des @HebdoCubes réalisées dans le mois. En tout, 28 jours, 28 micronouvelles + 4 à découvrir dès maintenant sur Atramenta !

La couverture reprend celle des 2 précédents recueils de micronouvelles.
Maintenant, et malgré la situation du monde qui ne s'arrange pas (au moins en 2020 et 2021, on avait "juste" à s'inquiéter d'une pandémie...) j'espère garder la motivation pour écrire. La Vierge de métal, ce n'est peut-être pas encore pour tout de suite, mais en plus de Retour sur Ardentia, j'ai entamé une histoire pour l'instant sans titre, dont l'accroche pourrait se résumer ainsi : "Ivre, Eros tire une flèche au mauvais endroit et change en amoureux transi celui auquel on s'attendait le moins..." La preuve que personne ne s'y attend : nombreuses ont été les hypothèses sur Twitter quand j'ai annoncé cette histoire, et une seule personne est tombée juste, encore a-t-elle eu des indices...