Après avoir enfin publié ma série Capitaine Quantum sur Doors, et tout en avançant dans les aventures de l'Alchimiste avec Retour sur Ardentia, j'aimerais me relancer dans l'écriture de romans, que j'avais un peu abandonnée après les échecs de Moortopia (refusé par les éditeurs) et Dernière Course (qu'à mon avis il faudrait réécrire complètement) pour me concentrer sur des projets de nouvelles ou de séries, pour lesquels j'avais soit une chance d'en venir à bout rapidement, soit l'intérêt d'un éditeur. C'était important pour ne pas perdre complètement ma motivation, et je remercie encore Doors de m'avoir fait confiance pour Orgone Tour puis Capitaine Quantum.
Parmi mes projets de romans restés encore à l'état d'embryons, j'ai donc choisi La Vierge de métal. J'en avais parlé très brièvement à la fin de l'année 2016 et le principe n'a pas changé. Il s'agit toujours d'un monde post-apocalyptique, profondément modifié depuis un conflit meurtrier avec des extra-terrestres, et repris en main par une "Eglise Universelle" de tradition catholique, mais qui ajoute aux cultes habituels de Jésus, de la Vierge et des saints, celui de Sainte Marianne, une femme ayant joué un rôle déterminant contre les extra-terrestres et ayant fait à l'Eglise le don de "l'Aura", une nouvelle énergie qui alimente désormais les seules machines autorisées. L'électricité a en effet été déclarée hérétique, bien qu'elle subsiste grâce à un culte clandestin qui vénère les figures divinisées et largement déformées de Volta et Tesla. A l'importance du culte de Marianne correspond l'influence de l'ordre religieux féminin créé en son honneur, "l'Ordre de la Perpétuelle Protection de Marianne", qui va d'ailleurs jouer un rôle de premier plan dans l'histoire.
Portrait de Sainte Catherine d'Alexandrie par Claude Guinet, 1507 [Domaine public], via Wikimedia Commons |
L'iconographie de Sainte Marianne, la "Vierge de métal", est inspirée par certaines représentations de Sainte Catherine d'Alexandrie, mais elles ont aussi en commun un peu de leur histoire, ou plutôt de leur "méta-histoire". En effet, tout comme l'histoire de Catherine d'Alexandrie est probablement légendaire et créée pour occulter celle de la mathématicienne païenne Hypatie d'Alexandrie, l'histoire de Marianne va s'avérer largement réécrite par l'Eglise Universelle, profitant du fait que les témoins directs sont censés être tous morts. Sauf qu'il en reste un auquel personne ne s'attendait, et qui va refaire surface alors que les forces en présence mettent en place leurs différents plans pour utiliser à leur profit le culte tout-puissant de Sainte Marianne...
Bref, La Vierge de métal sera une histoire à rebondissements avec beaucoup d'affrontements et de révélations, qui ne sera peut-être pas facile à écrire, mais qui sera passionnante à faire avancer.
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