Drôle de nom pour un magazine ! C'est sans doute lié au fait que Les Veillées des chaumières ne sont pas une création récente, le titre existe depuis... 1877. Depuis, il est toujours publié, un bel exploit de longévité dans un domaine où de nombreuses publications ne durent parfois pas plus de quelques années.
Le premier numéro des "Veillées des chaumières" en 1877, avec un texte de Paul Féval. |
A noter qu'on a là un microcosme presque exclusivement féminin, les textes étant souvent écrits eux aussi par des femmes. La romance est bien représentée, mais pas seulement, certains textes ont un aspect historique ou policier. Si quelques-uns commencent et finissent dans le même numéro, la plupart d'entre eux s'étalent sur plusieurs. Pas de panique, le magazine étant hebdomadaire, il n'y a pas très longtemps à attendre pour avoir la suite ; pas plus que pour certaines séries Netflix ou Prime Video, en tout cas.
De nos jours les couvertures des "Veillées des chaumières" rappellent le fameux almanach des postes. |
De toute façon, pour assurer au magazine une telle longévité, il faut forcément que son lectorat se renouvelle à un moment ou un autre. Peu à peu, une nouvelle génération va prendre la place de l'ancienne et continuer de faire perdurer le magazine. Et vous, si vous alliez y jeter un coup d'oeil ?
Si vous n'aimez plus "La Semaine de Suzette", lisez "Les Veillées des chaumières" à 5 centimes le numéro (de nos jours c'est 2,20€)... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire