mardi 31 juillet 2018

Lectures de juillet 2018

Ce n'est pas en juillet que j'ai pris mes vacances, mais ça ne m'empêche pas de lire régulièrement. Comme il n'y a pas de saison pour la lecture, voici ce que j'ai lu :
  • The Last Orphans - N.W. Harris
    • Anglais
    • Numérique - Bonus du StoryBundle Young Adult Variety Bundle
Entre son père alcoolique et sa mère trop tôt disparue, Shane pensait qu'il avait une vie pourrie, jusqu'à ce qu'une catastrophe cause la mort de tous les adultes sur Terre. Shane se découvre alors des talents de leader, indispensables pour prendre la tête d'un groupe de lycéens et collégiens livrés à eux-mêmes, avec deux objectifs : survivre, et arrêter l'arme qui a déclenché la catastrophe et qui menace d'étendre ses effets aux adolescents de plus en plus jeunes jusqu'à l'extinction totale. Le post-apocalyptique est décrit ici du point de vue d'un adolescent perdu qui doit grandir très vite pour survivre, mais si sa quête est bien décrite et tient en haleine, en revanche, la fin de type "tome 1" laisse bien des questions sans réponses.
  • Qualify (The Atlantis Grail #1) - Vera Nazarian
    • Anglais
    • Numérique - Bonus du StoryBundle 2018 SFWA Science-Fiction Bundle
Un astéroïde va bientôt s'écraser sur la Terre et marquer la fin de l'humanité, mais un peuple a décidé de changer la donne : les Atlantes, exilés de la Terre depuis des millénaires et revenus de l'espace pour sauver leurs "cousins" terriens. Mais ce peuple combattant et élitiste n'aide pas n'importe qui et les places sont limitées : seuls les adolescents seront sauvés, et encore, seulement ceux qui passeront les épreuves imposées par leurs sauveteurs. Pour Gwen Lark et ses frères et sœurs, comme tous les adolescents de la Terre, le mot d'ordre devient "se Qualifier ou mourir", et la jeune fille va devoir dépasser ses limites (en particulier physiques) pour faire partie des élus. Ni la cruauté de ses semblables ni les exigences des Atlantes ne l'épargneront, et même l'amour du beau Logan Sangre ne lui sera que d'un réconfort relatif quand l'élite de l'élite de l'Atlantide viendra s'en mêler en la personne du troublant Aeson Kass. Au début, on pourrait penser à une pâle copie de Hunger Games ou Divergente, mais c'est bien plus que cela et on se laisse prendre à suivre les tribulations d'une adolescente (presque) ordinaire soudainement confrontée à la nécessité de comprendre très vite le nouveau monde qui s'impose à elle afin d'y survivre. Cerise sur le gâteau, pour une fois la fin de ce tome 1 parvient à ménager le suspense sans trop laisser sur sa faim.
  • The Green Woman - Peter Straub & Michael Easton
    • Anglais
    • Papier - Roman graphique (illustré par John Bolton)
Peter Straub, co-auteur de Black House avec Stephen King, signe ici un autre polar occulte et horrifique, dont le protagoniste est Fielding "Fee" Bandolier (bien qu'il ait porté d'autres noms), un tueur en série schizophrène et torturé qui s'en prend uniquement aux femmes. Bob Steele, inspecteur de police au nom de cow-boy de cinéma, est à la poursuite de Fielding Bandolier et d'autres tueurs en série, car il y en a d'autres, qui tentent d'imiter le "maître" voire de le remplacer. Ajoutez à cela des images presque photo-réalistes passant du quotidien au cauchemar, des flash-backs sanglants (à moins que ce ne soient des flash-forwards ?), des visions érotico-gores, et l'histoire d'un ancien galion dont tout l'équipage se serait entre-tué et dont la figure de proue murmurerait toujours à l'oreille des égarés pour les pousser vers la folie meurtrière, et vous obtiendrez une alchimie envoûtante et dérangeante, une œuvre au noir qui hantera vos nuits, avec en bonus le visage omniprésent de Peter Capaldi dans le rôle du tueur.
      Et comme ça faisait longtemps que je ne l'avais plus indiqué, un petit rappel des impressions qui se cachant derrière mes notes de lecture...

      mercredi 18 juillet 2018

      "L'étrange affaire Nottinger" : le casting de rêve

      Je sais, il n'y a pratiquement aucune chance que L'étrange affaire Nottinger soit adapté un jour au cinéma. Mais je suis autrice de fantasy et de science-fiction, rêver est mon métier, sinon ma raison d'être. Voici donc une petite liste de ceux que je rêverais de voir apparaître dans le film L'étrange affaire Nottinger s'il pouvait voir le jour :

      Edward Matthew Nottinger : Matt Smith
      Ceux et celles qui suivent mon blog et ont notamment vu le making-of de L'étrange affaire Nottinger ne seront pas surpris par ce choix, puisque Matt Smith y est pour beaucoup dans l'inspiration d'Edward Nottinger. Qui serait donc mieux placé pour lui donner vie ? Si Matt a été un sympathique Docteur, il a aussi été le froid et calculateur Skynet dans Terminator Genisys : interpréter un méchant comme Edward est un défi à sa portée.
      Photo : Par Gage Skidmore from Peoria, AZ, United States of America (Matt Smith) [CC BY-SA 2.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons

      Edward Roger Nottinger : Mads Mikkelsen
      Sans trop en révéler sur la famille Nottinger, Edward Roger Nottinger, le père d'Edward Matthew, joue un rôle suffisamment important pour apparaître à un moment ou un autre dans le film ; et pour un psychopathe aussi implanté dans le monde des ténèbres lovecraftiennes, je ne vois pas de meilleur candidat que l'interprète de Hannibal Lecter dans la série Hannibal.
      Photo : Par Olivier Strecker [CC BY-SA 3.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

      Nadia Leigh : Georgia Moffett
      Après avoir présenté la famille Nottinger, il est temps de mettre un peu de fraîcheur dans le casting, avec Georgia Moffett dans le rôle de la blonde détective Nadia Leigh. Je n'avais pas de modèle particulier en tête quand j'ai créé Nadia, mais avec du recul sur le personnage, je trouve qu'elle correspond plutôt bien. Sa pétillance et son enthousiasme sont exactement ce qu'il faut pour interpréter Nadia.
      Photo : Par Mick (star-fighter) [CC BY-SA 2.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons

      Oliver Lloyd : David Tennant
      Avec Georgia Moffett en Nadia, qui serait mieux placé pour jouer Oliver Lloyd, l'inspecteur amoureux de la détective, que son mari David Tennant ? Après avoir été le capitaine Hardy dans Broadchurch, il se retrouverait confronté dans L'étrange affaire Nottinger à une enquête tout aussi dérangeante mais beaucoup plus surnaturelle, et dont, là aussi, personne ne ressort intact. Il serait excellent dans ce rôle même si je ne pensais pas à lui en le créant.
      Photo : Par Rach from Tadcaster, York, Englandderivative work: Cirt (2009_07_31_David_Tennant_smile_09.jpg) [CC BY 2.0  (https://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons

      Walter Easton : David Suchet
      On continue avec un autre David après David Tennant : l'impénétrable majordome de la famille Nottinger, sûrement détenteur d'un certain nombre de secrets de famille, est un rôle qui conviendrait parfaitement à David Suchet, l'inoubliable Hercule Poirot, sauf que contrairement au célèbre détective, il n'aura pas l'occasion de tout révéler à la fin. Son flegme apportera quand même la petite touche typiquement british qu'il faut à L'étrange affaire Nottinger.
      Photo : Par Phil Chambers from Hamburg, Germany, edited by --Richard Bartz 20:50, 9 October 2007 (UTC) (IMG_6979.JPG) [CC BY-SA 2.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons

      Curtis Roberts : Peter Capaldi
      On reste dans Doctor Who pour le dernier rôle important à distribuer : "l'homme de la Royal Golden Academy" (savez-vous qu'il n'est nommé qu'une seule fois au début ?). Simple pion ou maître dépassé par sa création, c'est un personnage qui a gardé ses mystères pendant son écriture, et dont je suis sûre qu'il a subi l'influence de la "passation de flambeau" de Matt Smith à Peter Capaldi dans Doctor Who à peu près au même moment. Ses yeux pourraient hypnotiser n'importe quel humain ou monstre... à l'exception notable d'Edward Nottinger.
      Photo : Par Gage Skidmore [CC BY-SA 3.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

      Et vous, si vous avez lu L'étrange affaire Nottinger ou simplement si vous avez suivi mes élucubrations sur le sujet, quel serait votre casting ?

      samedi 14 juillet 2018

      La Légende de Thaalia

      Parce que j'en parle depuis quelque temps et que j'ai commencé à l'écrire (et que c'est sûrement mon occupation principale en matière d'écriture jusqu'à ce que j'aie des nouvelles de Moortopia), quelques mots sur le conte fantasy La Légende de Thaalia.
      Avant toute chose, je ne compte pas publier "officiellement" ce conte, ce devrait rester un texte relativement court qui finira sûrement sur Atramenta et dans une future version de mon BookPack. Cependant il faut bien l'avouer, je ne sais pas du tout quelle longueur ce texte aura à la fin (pas plus que je n'avais réussi à évaluer correctement la longueur de Dernière Course), et il s'agira bien d'une histoire complète avec voyage initiatique, trahisons, complots et une idylle à la clé.
      Né comme une tentative de me distraire pendant l'écriture de Dernière Course (avec un autre projet de fantasy, humoristique cette fois, mais qui n'a pas dépassé quelques pages, Conan le détective barbare), La Légende de Thaalia tire une partie de son inspiration (et de son titre) d'un livre d'inspiration de jeu de rôle acquis par Benoît à l'occasion d'une campagne Kickstarter, Tahala la cité des aigles (actuellement disponible sur le site de son créateur). Cependant j'ai assez vite dévié de l'original, en faisant de Thaalia une presqu'île au lieu d'une île et en faisant plus généralement ma propre cuisine au niveau du gouvernement de la cité. Gouvernement qui occupe le centre du récit puisque dès le départ, on va suivre Richard, gouverneur-duc de Thaalia et "despote éclairé" qui s'inquiète pour l'avenir de sa cité, alors qu'il sent que son règne et sa vie sont plus proches de la fin que du début, et que son premier héritier ne lui apparaît pas digne de confiance.
      Richard a cependant quelques ressources insoupçonnées, dont une en particulier : à l'insu de tous, il a le pouvoir de se changer en aigle, et sous cette forme, de parler aux oiseaux. C'est un hibou, symbole de la sagesse, qui lui révèle de façon sibylline qu'une femme pourrait être la réponse à toutes ses questions, mais pour la trouver, il ne lui suffira pas de claquer des doigts et d'ordonner comme il a l'habitude de le faire... Et c'est là que commence son voyage initiatique où il trouvera à peu près tout, sauf ce qu'il s'attend à trouver.
      Pour l'instant, dans le texte, ce voyage vient tout juste de démarrer... Il est temps que le récit prenne son essor.
      Le duc de Thaalia sous sa forme d'aigle ? - Par Artemy Voikhansky [CC BY-SA 4.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

      lundi 9 juillet 2018

      "Dernière Course" passe la ligne d'arrivée !

      C'est arrivé ce week-end, ce dimanche plus précisément, à peu près en même temps que l'arrivée de la 2e étape du Tour de France (qui passait près de chez mes parents, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je regardais) : j'ai enfin écrit le dernier mot de Dernière Course, après plusieurs mois d'écriture plus ou moins intensive et un bon coup d'accélérateur en avril pendant le Camp NaNoWriMo, suivi d'une petite baisse de régime en mai et en juin mais qui ne m'ont pas empêchée de mettre le point final au récit, avec le mot "liberté" qui implique bien plus de choses qu'on ne pourrait le croire avec un simple mot.
      Je sais cependant que ce n'est qu'un premier jet, et que sans même avoir commencé à le relire (je laisse "décanter" pour l'instant pour y revenir plus tard), j'ai déjà remarqué qu'il y a des incohérences auxquelles il va falloir remédier, et peut-être même en profiter pour enrichir le récit, même s'il fait déjà plus de 77000 mots, ce qui en fait peut-être le roman le plus long que j'ai écrit jusque-là (à titre de comparaison, L'étrange affaire Nottinger fait environ 60000 mots, Alva & Eini environ 67000). Je sais que la longueur ne fait pas forcément la qualité, mais Dernière Course porte bien son nom : son écriture s'apparente à une véritable course d'endurance qui m'a donné l'impression de traverser une bonne partie des États-Unis avec ses héros.
      Maintenant, il est temps de souffler un peu et de me pencher sur Moortopia, dont j'attendais des nouvelles pour fin juin mais l'éditeur est un peu en retard. Si Moortopia ne revient pas tout de suite sur le devant de la scène, je pourrai toujours terminer le conte fantasy que j'avais entamé et dont je ne sais pas exactement où il va aller, La Légende de Thaalia.
      En attendant d'autres nouvelles de Dernière Course, voici quelques citations éditées via Quozio juste pour le plaisir des yeux :