C'est la fin de l'année, les cadeaux de Noël à préparer et peut-être emballer au passage les livres que j'ai déjà lus et que je ne pense pas relire... Voici en tout cas mes lectures de ce mois :
- Oliver, le petit chat au grand cœur - Sheila Norton
- Français (traduit de l'anglais par Hélène Arnaud)
- Papier
L'incendie du pub où il vivait laisse le petit chat Oliver ou "Ollie" sans domicile fixe. Heureusement pour lui, les habitants de la ville décident de se relayer pour le nourrir et l'héberger. Oliver, qui est très doué pour comprendre les humains, décide de les remercier en créant les liens qui manquent entre retraités solitaires, travailleurs pauvres et enfants malheureux, pour que malgré la destruction des salles communales en même temps que le pub, tout le monde puisse se retrouver et passer le meilleur des Noëls. C'est une bonne chose d'avoir terminé en décembre cette histoire à la
Paddington (mais avec un chat à la place de l'ourson), un conte de Noël à base de pur
feel-good, sucré comme un bonbon anglais et qui fait du bien sans prétention.
Y a-t-il un voyageur du temps pour sauver le président ? Jacob "Jake" Epping, professeur d'anglais, ne pensait pas être ce voyageur, jusqu'au jour où son vieil ami Al lui révèle la présence d'une faille temporelle dans son arrière-boutique qui conduit à la fin des années 50. Al parvient également à le convaincre d'accomplir la mission que lui-même n'a pas pu mener jusqu'au bout : empêcher l'assassinat de Kennedy le 22 novembre 1963. Jake s'embarque alors pour un voyage qui sera peut-être sans retour, en aidant au passage des gens dont il a appris le passé tragique, et rencontre finalement l'amour en la personne de Sadie qui le dissuade presque de mener à bien sa mission. Au fur et à mesure d'étranges coïncidences, il commence aussi à comprendre que le passé n'aime pas les changements et que le remède qu'il veut lui imposer pourrait bien s'avérer pire que le mal. Entre les années 50-60 et leur vision de l'
American Dream vues à travers le regard d'un narrateur venu de notre décennie, et les étrangetés de plus en plus présentes de la trame temporelle, Stephen King nous embarque pour un voyage dans le passé aussi saisissant que dérangeant qui pousse à se demander s'il est vraiment souhaitable de changer le cours de l'histoire.
- Terre, planète impériale - Arthur C. Clarke
- Français (traduit de l'anglais par Georges H. Gallet)
- Papier
L'humanité ne se cantonne plus à la Terre, elle s'est répandue dans tout le système solaire, et en particulier sur Titan grâce à la lignée clonée des Makenzie : Malcolm, Colin et Duncan forment en quelque sorte à eux trois l'administrateur du satellite de Saturne. Quand Duncan est invité sur Terre à l'occasion du centenaire de l'indépendance des États-Unis, c'est l'occasion pour lui de se rappeler les origines de l'humanité mais aussi de réfléchir à son avenir : et si le système solaire n'était qu'une étape avant de se rapprocher des autres étoiles et peut-être de leurs habitants ? Riche en spéculations scientifiques très documentées, souvent au détriment de l'action, ce voyage initiatique qui ne tourne pas tout à fait comme prévu déconcerte le lecteur presque autant que le héros, mais reste un brillant essai d'anticipation des années 70 qui, entre autres, inventait presque le smartphone.
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