Décembre, la période des cadeaux de Noël, de la neige et des vacances en famille, et peut-être aussi le meilleur moment pour prendre le temps de se mettre au chaud avec de la lecture. Voilà ce que j'ai lu :
- Coeurs perdus en Atlantide - Stephen King
- Français (traduit de l'anglais par William Olivier Desmond)
- Papier
L'Atlantide est un monde mythique disparu, mais pour les héros de ce roman, l'Atlantide, c'est l'Amérique de leur enfance, celle dont on croit que les souvenirs s'estompent, et qu'elle devient un vieil idéal qui n'a jamais réellement existé. Difficile de résumer un roman qui bascule en permanence entre rêve (ou cauchemar) et réalité, et qui préfigure par certains aspects La Tour Sombre et ses mondes parallèles qui font une incursion dans le nôtre. Plus que les héros, le personnage principal est la décennie 1960 des Etats-Unis, époque idéalisée par certains, mais dont l'auteur rappelle les blessures profondes de la guerre du Vietnam et d'un pays radicalement divisé entre va-t-en-guerre et pacifistes, et présente des membres des deux camps marqués à vie par leurs combats, quand ce n'est pas par les mauvais choix de leur enfance. L'histoire n'a pas de véritable morale mais elle prend aux tripes.
- Le mort de la Tamise, une enquête de sir Malcolm Ivory - Mary London
- Français (traduit de l'anglais par J.P. Baudricourt)
- Papier
Qui a tué Jack Boyleston, neveu prodigue du célèbre Lord Boyleston ? Même au milieu des bouleversements politiques et culturels des années 60, l'aristocratie britannique ne laisse pas facilement Scotland Yard fourrer son nez dans ses affaires, et rien n'avancera sans l'intervention de sir Malcolm Ivory, qui sait comment s'y prendre avec les susceptibilités et les petits secrets des uns et des autres. Plus british que Hercule Poirot, plus classe que Sherlock Holmes, sir Malcolm est comme un poisson dans l'eau dans une enquête qui dévoile toutes les facettes de la haute société britannique entre raffinement apparent et terrifiantes intrigues, le tout arrosé d'une bonne dose d'humour anglais. Excuse me sir, mais j'entends plus Big Ben qui sonne...
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