Et voilà, j'ai réussi à terminer le NaNoWriMo de 2015 avec plus de 50000 mots (50108 mots plus précisément, au compteur officiel du site) dans Dead End City !
La tâche n'a pas été simple, car j'avais commis l'erreur de choisir un scénario de type "fermé", c'est-à-dire qu'une fois qu'on en atteint la fin, il devient difficile de le prolonger. C'était la même chose l'année dernière pour De Charybde en Scylla, mais j'avais réussi à être assez large au niveau du nombre de mots pour que cela ne me pose pas de problème.
Cependant cela ne s'est pas aussi bien passé pour Dead End City. En suivant la trame que j'avais préparée, je ne suis arrivée péniblement qu'à un peu plus de 46000 mots. Il a fallu, puisque je ne pouvais rien ajouter à la fin, ajouter des passages au milieu, puis une introduction au début que j'ai hésité à ajouter car elle risquait de donner un peu trop d'indices sur le contenu du roman.
Mais même de cette manière, je n'arrivais toujours pas à atteindre le compte, et comme je ne voyais pas trop quoi ajouter encore sans me retrouver avec des redondances (déjà que je pense qu'à la vitesse où je l'ai écrit, il doit déjà y avoir quelques redondances dans le texte de base), et me retrouvant bloquée, j'ai sérieusement envisagé d'arrêter en me disant que j'avais tout simplement mal préparé mon NaNoWriMo et qu'il ne servait à rien de m'acharner.
Ce n'est que grâce à un dernier sursaut (pourquoi faut-il qu'il y ait toujours quelqu'un, comme Benoît pour croire que je vais y arriver et m'interdire d'abandonner ?) que j'ai enfin réussi à atteindre de justesse les 50000 mots requis. Pour donner une idée d'à quel point c'était de justesse : selon les manières de compter les mots, il y en avait certaines qui ne donnaient pas tout à fait le compte...
Enfin, à présent c'est vraiment fini et je vais pouvoir me reposer un peu. Je ne sais pas si je retenterai le NaNoWriMo l'année prochaine. Il faudra déjà que mon travail ne me colle pas trop d'urgences comme ils ont l'habitude de le faire en fin d'année, et aussi que j'aie un scénario qui tienne un peu mieux la route (car il faut bien le dire, Dead End City c'était un peu du délire anarchique)...
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