"En mai, lis ce qu'il te plaît", mais encore faut-il prendre le temps de lire : sans les transports en commun, je n'ai plus d'horaires fixes pour la lecture, et la fin du confinement le 11 mai ne m'a pas empêchée de continuer de télétravailler. Voici ce que j'ai quand même pu lire :
- alt.sherlock.holmes - Collectif
- Anglais
- Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Twist on Classics Bundle
Dans la lignée de
Two Hundred and Twenty-One Baker Streets, trois des auteurs de ce premier recueil reviennent sur leurs écrits et reprennent leurs variations de Sherlock Holmes et de Watson dans trois univers bien différents : celui d'un cirque et d'un
freak show itinérant au début du XXe siècle, celui du monde impitoyable des télé-réalités et des
telenovelas, et enfin celui de l'Amérique des années 60-70 entre exubérance créatrice d'Andy Warhol et de sa
Factory et chasse aux sorcières et aux minorités par le FBI. Sherlock, qui apparaît parfois sous les traits d'une femme ou d'un gay (après tout, sa relation avec Watson a toujours été ambiguë...) navigue dans toutes ses époques et prouve que quel que soit le contexte, il faut toujours savoir observer, écarter ses idées reçues et se préparer à découvrir que les choses ne sont pas comme elles semblent être. Même s'il n'est pas aussi surprenant après avoir lu
Two Hundred and Twenty-One Baker Streets, ce recueil reste une très bonne interprétation de Sherlock Holmes jouant parfaitement des personnages holmésiens et des personnages historiques.
- Darkhouse - Alex Barclay
- Français (traduit de l'anglais par Edith Ochs)
- Papier
Ayant pris une année sabbatique après une affaire d'enlèvement ayant mal tourné, l'inspecteur Joe Lucheesi décide de se mettre au vert en Irlande, dans un phare (
lighthouse en anglais) que son épouse réaménage. Tout semble bien se passer jusqu'au moment où Katie, la petite amie de son fils, est tuée sauvagement, avant qu'il ne découvre que le meilleur ami (et peut-être amant) du kidnappeur qu'il avait abattu est à sa poursuite et bien décidé à se venger. Entre non-dits, rumeurs prises trop vite pour la vérité et méfiance des Irlandais face aux "cow-boys" américains, il va être difficile pour Joe comme pour les autres de faire éclater la vérité. L'histoire se suit en parallèle de celle de l'enfance traumatisante du tueur, rappelant que les ordures ont souvent commencé comme des humains normaux et avertissant qu'il pourrait aussi ne pas être le plus coupable... pas de
thriller sans un bon
plot twist.
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