samedi 11 juin 2022

La Vierge de métal et autres projets

Après l'avoir annoncée puis avoir tergiversé pendant quelque temps, ça y est, l'écriture de La Vierge de métal a commencé à la fin du mois de mai !

Le début de l'histoire suit un héros qui n'en est pas vraiment un, Stanislas de Laurage (une référence à la région du Lauragais, mais aussi une référence au fait que sans le vouloir, il va déclencher "l'orage" qui va balayer une partie du monde). Jeune noble désireux de bien faire, il a cependant une vision très partielle du monde en plus d'être dépendant des attentes de sa famille. Attentes dont il sera cependant très vite délivré dès les premiers chapitres, mais pour faire un saut dans l'inconnu dont il n'est pas certain de se tirer vivant. Il est loin d'imaginer que tout cela a été savamment orchestré par un cardinal de l'Eglise Universelle, rebâtie sur les ruines de l'Eglise catholique après un affrontement meurtrier entre l'humanité et des "démons" venus de l'espace. Ambitionnant de prendre les rènes de l'Eglise Universelle, le cardinal de Rochelune pense tenir un moyen de se débarrasser de quelques adversaires qui le gênent encore sans se compromettre en personne.

Cependant le cardinal non plus ne sait pas tout, et en voulant protéger son avenir, il va remuer un passé que l'Eglise Universelle avait occulté et dont, contre toute attente, il reste un témoin. La bataille va faire rage, avec pour enjeu la véritable histoire de la guerre entre l'humanité et les "démons" de l'espace, ainsi que celle de Sainte Marianne, l'une des principales figures de l'Eglise Universelle, surnommée la "Vierge de métal".

Le cardinal de Rochelune (pas de Richelieu mais presque...), un des méchants de l'histoire.
La Vierge de métal n'est pas mon seul projet en cours. J'ai découvert un appel à textes qui m'a plu sur le thème du "western horreur" ou plutôt de l'"horreur western" vu que la partie horreur semble la plus importante. Folie lovecraftienne sur fond de saloon abandonné et de desperados qui vont avoir affaire à pire qu'eux, Celle qui règne sur les crotales a déjà commencé à s'élaborer, et ne s'est interrompue que pour cause de vilain mal de crâne. Mal irrigué et fatigué par la douleur, mon cerveau ne peut malheureusement rien produire de correct dans ces circonstances (déjà que la qualité n'est pas toujours garantie en temps normal...), mais ce n'est que partie remise. J'ai jusqu'à décembre pour terminer, ce qui me laisse beaucoup de marge.

Un autre petit défi pourrait s'intercaler : après être passée sur le site de l'Astrohaus Freewrite pour essayer de comprendre de quoi parlait Lionel Davoust, je me suis retrouvée avec une newsletter de plus dans mes e-mails. La plupart des fois, je supprime, mais cette fois ils proposent un concours permettant de remporter la machine, qui, il faut bien le dire, coûte cher. Pour cela, il faut imaginer comment un auteur (anglophone, of course) présenterait l'appareil et ses avantages. Ecrire dans le style d'un autre auteur n'est pas l'exercice qui m'est le plus familier, et en anglais, c'est carrément inédit ; mais j'ai quand même envie de relever le défi rien que pour le geste, et pour ne pas me dire que je n'aurai pas essayé. (L'auteur sera Neil Gaiman, parce que je l'adore et que c'est probablement l'auteur anglophone dont je peux le mieux "cerner" le style).

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