Il arrive parfois que la réalité dépasse la fiction, et c'est encore le cas ici. Après l'achat de noms d'étoiles (parfaitement inutiles car répertoriés dans aucune base de données astronomique officielle), voilà que des gens commencent à acheter des exoplanètes. C'est ainsi qu'un rappeur nommé "Lil Uzi Vert" (et dont, personnellement, j'ai appris le nom avec cette histoire) serait sur le point d'acheter une planète nommée WASP-127 b (idem).
Une nouvelle qui pose bien des questions, en particulier, à qui achète-t-il cette planète, et comment ces derniers peuvent-ils prétendre avoir la légitimité pour vendre des planètes situées à plusieurs années-lumière, qui a priori ne leur appartiennent pas, et dont personne n'a la moindre idée de ce qui s'y trouve ?
Heureusement, me dira-t-on, cette histoire n'est là que pour faire le buzz, et en l'état actuel de la technologie aérospatiale, il y a peu de chances qu'il puisse un jour se rendre sur la planète en question pour y faire valoir ses "droits". Mais voilà où la fiction reprend une longueur d'avance sur la réalité : et s'il y arrivait, finalement ?
L'homme qui acheta une planète, titre inspiré du roman L'homme qui acheta la Terre, raconte la suite de cet achat et le voyage du rappeur (rebaptisé Ruby G parce que je préfère le rouge au vert) vers la planète qu'il a achetée... et qui, bien entendu, ne va pas vraiment correspondre à ce qu'on lui a vendu. De votre côté, vous pouvez faire le chemin gratuitement en passant par Atramenta.
Couverture de "L'homme qui acheta une planète". |
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