Juillet marque la fin du cycle de vaccination, et la reprise de la lecture pour plusieurs raisons : j'ai reçu une nouvelle box Once Upon A Book, le père de Benoît s'est débarrassé de nombreux livres qui encombraient sa cave, et les livres-jeux des éditions Posidonia sont arrivés. Il va me falloir un certain temps pour tout lire ; en attendant, voici ce que j'ai lu en juillet :
- Do androids dream of electric sheep? - Philip K. Dick
- Anglais
- Papier
Est-il encore besoin de raconter cette histoire ? Rick Deckard est un chasseur de primes au service de la police de San Francisco. Dans un monde post-apocalyptique où la plupart des gens qui le peuvent ont émigré sur Mars, il est spécialisé dans l'élimination des androïdes illégalement rentrés sur Terre. Un gros contrat qui a failli coûter la vie à un de ses confrères pourrait lui permettre de s'offrir ce qu'il désire : un vrai animal pour remplacer son mouton électrique. Mais bien des choses se remettent en question pendant sa mission : qu'est-ce qui est réel ou pas, quand androïdes et animaux électriques ressemblent tellement aux vrais qu'on finit par s'y tromper ? Quand le prophète qui permet à l'humanité de tenir bon psychologiquement se révèle n'être qu'une escroquerie filmée en studio, et pourtant il est toujours possible de le voir et de lui parler ? Rick lui-même, où se situe-t-il entre humain et androïde, alors que lui et sa femme se laissent contrôler par un "orgue à humeurs" qui modifie leurs émotions sur commande ? Ce livre à l'origine du célèbre Blade Runner est une étonnante mis en abyme sur le réel et l'artificiel, où l'humanité se retrouve face à ses propres créations.
- Black coffee - Agatha Christie
- Français (traduit de l'anglais par Jean-Michel Alamagny)
- Papier
Un scientifique en vue meurt subitement après la tasse de café de trop. Les suspects sont nombreux, entre le fils ruiné qui aimerait empocher l'héritage un peu plus vite, la belle-fille italienne qui entretient le mystère sur ses origines, un personnage louche lui aussi italien, ou la nièce peut-être un peu trop frivole et insouciante pour être honnête... Heureusement, Hercule Poirot a été invité par le défunt juste avant sa mort et compte bien faire marcher ses petites cellules grises pour démêler le vrai du faux et démasquer le seul véritable coupable. Un huis-clos familial assez classique mais bien mené, où la maniaquerie du "grand" Poirot n'est pas un simple trait de caractère mais devient un détail essentiel pour résoudre l'énigme.
- La Mort dans les nuages - Agatha Christie
- Français (traduit de l'anglais par Louis Postif)
- Papier
Cette fois, Hercule Poirot enquête sur un meurtre commis en plein ciel dans un avion, mais personne n'a rien vu alors que la logique voudrait que dans un lieu aussi restreint, on ait remarqué le meurtrier. Pire encore, Poirot lui-même, qui faisait partie des passagers, n'a pas été écarté de la liste des suspects. A la fois galant et calculateur, il fait équipe avec une jeune coiffeuse qui voyageait elle aussi dans l'avion afin d'amener les autres suspects à se démasquer, y compris celui que l'on ne soupçonnait pas du tout d'avoir un lien avec le meurtre. Comme à son habitude, Hercule Poirot se joue des apparences et parvient lentement mais sûrement, sans en avoir l'air, à la résolution du mystère.
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