dimanche 23 septembre 2018

"La Légende de Thaalia" : ça continue !

Je n'avais pas donné de nouvelles de mes projets d'écriture depuis quelque temps, et c'est en partie parce que certains n'ont pas exactement pris la tournure que je pensais.
La Légende de Thaalia, qui était censé être un petit conte sans prétention à écrire entre deux gros projets (comme la réécriture de Moortopia avant que cela ne tourne court), est en train de devenir une véritable novella avec à ce jour 26000 mots au compteur, et ce n'est pas encore terminé (même si cette fois, la fin est vraiment proche), un peu comme si cette histoire était une sorte de monstre doté d'une vie propre et qui décide de sa croissance, légèrement supérieure à ce que j'avais en tête. Le tout pour mon plus grand plaisir, car je constate ainsi que je n'ai aucune envie d'arrêter d'écrire, et c'est aussi ce qui me plaît dans l'écriture : ce moment où il n'y a plus besoin de "pousser" l'histoire et qu'elle commence à s'animer et à se mettre en place toute seule. Je souffre en ce moment d'un certain manque de temps qui me fatigue et m'empêche de me remettre tous les jours à La Légende de Thaalia, et c'est un soulagement de voir qu'elle avance aussi naturellement quand je m'y mets, c'est aussi un moyen de conserver ma motivation.
Évidemment, avec le nombre de mots, c'est aussi le fond de l'intrigue qui s'est développé. Là où mon "plan" de départ se concentrait sur trois personnages principaux et pas grand-monde autour, les personnages secondaires ont pris progressivement de l'importance, comme la famille de Rubis ou le chef des gardes Zahir, qui a vu son passé et ses états d'âme s'étaler sur plus d'une page, alors qu'au début, il n'était guère qu'un nom et une silhouette.
Sorun de Thaalia, le "méchant" de l'histoire, sans dévier d'un principe un peu basique du "neveu ambitieux et cruel", profite également de l'étoffement de l'histoire pour mieux détailler ses rapports conflictuels avec son oncle et sa volonté de le détruire complètement à son profit. Il y a vraiment peu de subtilité dans ce "méchant"-là, quand on le compare à d'autres que j'ai créés récemment, comme Jack Taylor dans Moortopia qui cherche à protéger la fortune et la réputation de sa famille mais finit par perdre l'une et l'autre, ou "Butch" Cassady dans Dernière Course qui est persuadé de combattre les injustices même s'il se trompe de combat. Mais peu de subtilité ne signifie pas peu d'intérêt, parfois les personnages simplement méchants sont exactement ce qu'il faut à un conte où la justice et l'amour finissent toujours par triompher.
Une seule chose ne changera pas avec cette croissance imprévue : La Légende de Thaalia est une histoire sans prétention, que je ne compte pas proposer à un éditeur et qui sera publiée directement sur Atramenta. La date de cette publication est encore à déterminer et dépendra de quand j'écrirai enfin la fin de cette histoire. En attendant et faute d'avoir la fin, pour les impatient.e.s, voici comment ça commence, avec la participation de Quozio :

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