jeudi 31 mai 2018

Lectures de mai 2018

En mai, lis ce qu'il te plaît ! Entre le travail, les vacances et les Imaginales, voilà ce que j'ai lu :
  • Fiction River: Alchemy & Steam - Collectif
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Sorcery & Steam Bundle
Le steampunk, la société pseudo-victorienne et l'alchimie se côtoient dans cette anthologie où la frontière entre science, magie et charlatanisme est mince. Des bonbons alchimiques s'animent, des cœurs mécaniques se découvrent capables d'aimer et même le grand Harry Houdini se retrouve un peu perdu dans sa quête effrénée pour démasquer les charlatans. Mais il faut être prudent quand on se lance dans la magie, sous peine d'erreurs de parcours désagréables voire mortelles, sans parler du fait que les convenances d'un XIXe siècle même fantasmé ne s'accordent pas toujours avec une carrière en freelance dans la mécanique ou dans l'alchimie. Un voyage intemporel dans un monde qu'on voudrait parfois voir exister pour son exubérance et sa promesse de "tout est possible".
  • Flûte, flûte et flûtes ! - Isaac Asimov
    • Français (traduit de l'anglais par Anne Villelaur)
    • Papier
Un recueil de nouvelles un peu particulier, où Isaac Asimov nous entraîne dans son "historique" littéraire au fil des nouvelles qu'il a soumises à différents magazines et anthologies de science-fiction. Beaucoup d'entre elles se remarquent particulièrement par leur chute, ou par le fait qu'elles mélangent de manière très étonnante et très réussie un humour parfois facile et de véritables réflexions sur la science, le futur ou les possibles évolutions de la société, avec ou sans interventions extra-terrestres.
  • Sissi, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie - Jean des Cars
    • Français
    • Papier
Une fois n'est pas coutume, une petite incursion dans la non-fiction à l'occasion d'un voyage en Autriche. Ce livre raconte en détails l'histoire d'Elisabeth en Bavière, immortalisée par le cinéma sous son surnom de Sissi, mariée jeune à l'empereur d'Autriche François-Joseph et qui dut lutter toute sa vie contre le protocole rigide de la cour autrichienne, mais aussi contre ses propres démons, aux premiers rangs desquels l'anorexie et la dépression. La vie de Sissi est aussi mise en regard de celle de son cousin favori Louis II de Bavière, le "roi fou" qui s'enfermait dans ses châteaux de contes de fées, et dont Sissi craignait d'avoir la même maladie. Les nombreux drames de sa vie nous replongent dans une époque très romantisée où l'Autriche était encore un empire ; la dernière impératrice Zita de Bourbon-Parme y fait même des révélations.
  • Lady Rudge - Sonia Quémener
    • Français
    • Papier
Nous sommes à l'aube du XXe siècle, dans une réalité alternative où d'étranges "Visiteurs" extra-terrestres sont entrés en contact avec les dirigeants de la Terre et en particulier du Royaume-Uni. Lady Rudge, après avoir quitté brutalement la Terre et laissé derrière elle un mari imposé et des enfants qu'elle ne regrettait pas, revient sans ressources et dans un monde qu'elle ne comprend plus très bien, et se retrouve à la charge de ses enfants. Pour qu'ils comprennent sa décision, elle leur raconte sa prise de contact avec les Visiteurs et les voyages qu'elle a faits en leur compagnie à la découverte d'autres espèces intelligentes. On y voit un thème récurrent, celui de l'incapacité à comprendre des schémas de pensée différents entre espèces intelligentes mais n'ayant pas la même origine, la même apparence ou les mêmes contraintes, et on s'interroge sur l'origine de guerres meurtrières, comme celle qui a fait disparaître une civilisation extra-terrestre dont Lady Rudge découvre les ruines et se demande si la même chose pourrait arriver à l'humanité. Les Visiteurs eux-mêmes ont leurs zones d'ombre, et laissent les personnages et les lecteurs sur leur faim quant à leurs intentions : aider d'autres espèces ou précipiter leur chute ?
  • Familiarity: A Winston & Ruby Collection - Kristine Kathryn Rusch
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Sorcery & Steam Bundle
Les magiciens existent, mais pour que leur magie fonctionne, ils ont besoin de "familiers", des animaux parlants qui les conseillent et canalisent pour eux les forces magiques. Pour Winston Karpathian, magicien sans envergure qui tient une petite boutique occulte, ce sont des chats qui font office de familiers. Après la mort de son premier chat Buster, Winston voit débarquer une minuscule chatonne noire nommée Ruby avec qui il découvre certaines faces cachées de la magie et des familiers, ou même de sa propre personnalité. Une approche intéressante de la magie et une excellente description du caractère des félins, magiques ou non, malheureusement un peu plombée par de trop nombreuses répétitions.
  • Cher Jupiter - Isaac Asimov
    • Français (traduit de l'anglais par Anne Villelaur)
    • Papier
La suite de Flûte, flûte et flûtes ! nous entraîne plus loin dans la carrière d'Isaac Asimov, entre science et science-fiction et au fil de ses publications dans différents magazines et anthologies. Humains et extra-terrestres entraînent les lecteurs dans d'étonnants voyages dans l'espace et dans le temps, vers des futurs angoissants par leur perfection ou dans des vaisseaux si complexes que le moindre grain de sable de travers peut faire la différence entre arriver à bon port et se perdre dans l'immensité de l'espace. Asimov y manie l'art de la chute, de l'humour subtil et de la science-fiction aux allures presque rationnelles.
  • Apollon : Désolantes passions - Louise Roullier
    • Français
    • Papier
Apollon, dieu grec du soleil, le plus bel être de l'univers, devrait aimer et être aimé passionnément, n'est-ce pas ? Que nenni ! On découvre le dieu kidnappeur et violeur (en général, les dieux ne s'embarrassaient guère du consentement dans les mythologies grecque et romaine), mauvais dragueur et plus généralement complètement perdu dans ses amours contrariées. Après une partie comique se moquant avec force vannes (parfois un peu trop, c'est comme le chocolat : c'est bon mais trop c'est écœurant) des tentatives de séduction d'Apollon et de leurs malheureuses conséquences pour ses compagnons ou sa descendance, on cesse de rire et on entame une partie tragique issue d'une légende de la Grèce archaïque, Le fléau d'Argos, où la célèbre cité est confrontée à Apollon et sa conception toute personnelle de la justice.
  • Valkyrie's Vengeance & Hunger Moon - Melissa Snark
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Sorcery & Steam Bundle
Victoria Storm a une vie bien remplie : à la fois Valkyrie, prêtresse de Freya... et loup-garou à la tête d'un reste de meute composé de vieillards et d'adolescents. En effet, tout le reste de sa meute a été anéanti lors d'une confrontation avec un chasseur dont elle a commis l'erreur d'aimer le fils. Cherchant à protéger ceux qui restent, elle va se retrouver face à d'autres chasseurs en quête de vengeance ainsi qu'à diverses créatures maléfiques, sa déesse semblant prendre un malin plaisir à l'emmener toujours au mauvais endroit. La romance d'aventures avec des loups-garous a beau être une valeur sûre, la sauce a du mal à prendre avec des personnages très agaçants, en particulier l'héroïne.

    mardi 29 mai 2018

    Ex Machina

    Il y avait longtemps que je n'avais plus rien publié sur Atramenta (il faudrait d'ailleurs que je fasse un petit passage sur InLibroVeritas où des bots commencent à spammer de commentaires mes oeuvres qui sont encore là-bas...). Aujourd'hui, je réveille un peu mon compte là-bas avec Ex Machina.
    Écrit fin 2015 ou début 2016 (à certains détails de la narration, je me souviens que cela coïncide à peu près avec la mise en place de l'état d'urgence en France), Ex Machina était ma contribution à un projet d'anthologie de Mü éditions intitulé Chaos organisé. Les discussions lors de l'élaboration de ce projet avaient également amené à dresser une liste de quelques éléments, presque des private jokes, à inclure ou non dans chacune des nouvelles de l'anthologie. J'en avais parlé brièvement dans un article sur ce blog même lors de son écriture.
    Malheureusement, les événements ultérieurs que vous connaissez peut-être ont amené Mü éditions à revoir ses plans, et notamment à mettre le projet d'anthologie en sommeil, ou plutôt en état de cryogénie à durée indéterminée. Son avenir est encore incertain même s'il y a toujours une volonté de finir par la sortir, et il n'y a pas de date arrêtée pour une éventuelle sortie.
    C'est donc avec l'accord de mon éditeur que je propose Ex Machina en lecture et téléchargement libre afin d'en faire profiter le maximum de personnes. Profitez-en, si le projet d'anthologie se réveille, il devra disparaître !

    Cliquez ici pour le lire, et bonne lecture !

    lundi 21 mai 2018

    Le compte d'auteur, ou "Fuyez pauvres fous !"

    Il en est du compte d'auteur comme de nombreuses arnaques, on a souvent l'impression d'avoir dit et redit qu'il ne fallait pas tomber dedans, et donc d'avoir suffisamment lancé d'avertissements pour que plus personne ne se fasse avoir, et un jour, fatalement, je reçois un message d'une amie qui cherche à se faire publier, et qui m'annonce avec enthousiasme qu'elle a trouvé un "éditeur" (je mets volontairement le terme entre guillemets) qui est prêt à la publier pour peu que le livre lui plaise et que (surtout) elle accepte de lui payer 2000€ pour les frais.

    STOP !!!
    Par Wiki-vr [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html), CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/)], via Wikimedia Commons
    Nous avons là l'introduction classique du drame du compte d'auteur ! Le principe est toujours le même : on vous propose de vous éditer mais en payant ! Tout cela n'a rien de récent, j'étais déjà tombée dessus (sans donner suite) il y a quelques années quand je cherchais un éditeur, mais je constate que l'inflation a fait son chemin : à l'époque, les montants qu'on me demandait se chiffraient à quelques centaines d'euros, maintenant le millier d'euros semble être devenu la norme, en cherchant un peu on peut même tomber sur des maisons demandant jusqu'à 6000€ (ici à une jeune fille à peine majeure, c'est vous dire si les scrupules les étouffent !)

    Un petit rappel sur ce qu'est l'édition à compte d'auteur et à compte d'éditeur. C'est assez facile en fait.
    • Compte d'éditeur :
      • L'éditeur supporte les frais d'édition, correction, mise en page, couverture etc... et prend en charge la distribution/diffusion ainsi que la promotion. L'auteur ne paie rien.
      • En contrepartie, l'éditeur choisit sur quels auteurs et quelles œuvres il accepte de faire un investissement (qu'il souhaite évidemment rentable). Il sélectionne donc les manuscrits qu'il reçoit.
    • Compte d'auteur :
      • "L'éditeur" ne dépense rien ou presque, et demande à l'auteur de tout payer.
      • Il n'effectue donc aucune sélection (s'il dit qu'il en fait une, il fait généralement semblant ou n'élimine que ce qui est trop visiblement mauvais).
    En d'autres termes, l'attractivité du compte d'auteur réside dans le fait que sauf catastrophe, il va toujours accepter votre livre, afin de flatter votre ego, et de mieux faire accepter de votre côté le droit d'entrée élevé qu'il demande pour le faire passer de simple manuscrit à livre édité. Les anglophones ont un terme pour cela, celui de vanity publishing qui met bien en relief l'aspect psychologique. En effet, quoi de plus flatteur que de se dire qu'on a été accepté par un "éditeur" qui semble prêt à vous publier, surtout si on a essayé avant cela le classique compte d'éditeur et qu'on n'a pas passé la barrière du comité de lecture ? Qu'est-ce qu'un gros chèque et quelques économies à côté de cela ? Sans compter que si "l'éditeur" demande autant, c'est que le résultat sera forcément à la hauteur, n'est-ce pas ?

    Fuyez, pauvres fous ! Vous n'êtes pas publiés, vous êtes arnaqués !

    En effet, si être publié est toujours bon pour l'ego, personne ne publie juste pour publier, on espère surtout que la publication sera le précieux sésame pour le reste : la distribution en librairie, les lecteurs, et soyons fous, le best-seller et le succès.
    Et c'est là que le bât blesse chez le compte d'auteur. D'abord parce que les corrections sont souvent réduites au minimum (tout travail de relecture nécessite de payer quelqu'un pour le faire, et donc d'entamer le pécule soutiré à l'auteur et de réduire les bénéfices), si bien qu'il restera dans un livre à compte d'auteur des lourdeurs, erreurs factuelles ou fautes d'orthographe ("l'éditeur" aura pris soin d'éviter de les signaler avec trop d'insistance, de peur que l'auteur soit vexé et aille donner son chèque ailleurs), autant d'éléments qui peuvent plomber les ventes et les critiques d'un livre et qui pourraient être évitées avec de bons correcteurs.
    Ensuite parce que, toujours pour ne pas trop dépenser l'argent qu'il a soutiré à l'auteur et s'assurer donc une rentabilité maximum, "l'éditeur" n'investit jamais dans la diffusion ni dans la promotion du livre. Souvent, il utilise l'impression "à la demande" et se contente de signaler aux librairies l'existence de l'ouvrage, ce qui garantit qu'il ne sera disponible que sur commande, donc par des gens qui connaissent déjà son existence par un autre moyen, généralement les proches de l'auteur et personne d'autre. On n'est pas vraiment dans les meilleures conditions pour arriver à un best-seller. D'autant plus que le nom de "l'éditeur" peut même devenir un véritable boulet auprès des gens un peu au courant de l'existence du compte d'auteur, ou tout simplement ceux qui sont tombés par hasard sur d'autres livres de la maison : "ah, mais ce n'est pas l'éditeur qui a aussi publié un torche-cul masculiniste, un manuel pour faire fortune en utilisant la pyramide de Ponzi, une autobiographie sans saveur à base de moi-je-moi-je et un traité sur la guérison du cancer par les émotions ?" Voilà le livre déjà catalogué par les lecteurs, et pire, par les éditeurs normaux à compte d'éditeur qui, s'ils sont contactés pour un autre manuscrit et découvrent qu'il y a déjà eu publication à compte d'auteur, vont forcément avoir un a-priori négatif sur l'auteur (il faut savoir qu'il détestent les "éditeurs" à compte d'auteur, qui jettent par leur comportement le discrédit sur le monde de l'édition en général).
    Bref, votre livre est bon pour la poubelle, et vous aurez dépensé 2000€ pour ça. Autant les jeter directement par la fenêtre, il y aura sûrement moins de conséquences.

    Mais alors, que faire ?

    Déjà, si un éditeur vous demande de l'argent pour vous publier, ne donnez pas suite, a fortiori s'il en demande beaucoup. Quand vous cherchez un éditeur, ne sélectionnez que ceux qui ne demandent pas d'argent.
    Le problème est que vous allez devoir passer par un comité de lecture, et que vous allez donc très probablement essuyer des refus. On écrit rarement quelque chose de bon dès son premier manuscrit (pour information, Le Don d'Osiris était le troisième roman vraiment digne de ce nom que j'ai écrit, et encore a-t-il demandé des corrections, de même que pour L'étrange affaire Nottinger qui est arrivé encore après). Si l'éditeur donne une raison à son refus, c'est une chance : étudiez-la sans la prendre personnellement, et essayez de retravailler votre manuscrit en conséquence.
    Pour maximiser vos chances, vous pouvez aussi faire passer au préalable votre manuscrit par des "beta-lecteurs" sélectionnés parmi vos proches (attention, préférez ceux qui ont la critique un peu facile à ceux qui vont dire que c'est bon juste pour vous faire plaisir. Parfois, il m'arrive de remercier mes parents de ne m'avoir rien épargné à ce niveau...), vos contacts sur les réseaux sociaux, ou sur des forums spécialisés. Là aussi, c'est tout un art, mais prenez toujours un peu de hauteur sur leurs retours, et croyez-moi, s'ils pointent des problèmes ou vous déconseillent de publier, ce n'est pas (toujours) par jalousie.
    Autre conseil pro de quelqu'un qui est passé par là et qui a fait l'erreur pour vous : si tentant que ce soit, évitez les grosses maisons d'édition, ils reçoivent déjà trop de manuscrits et n'en lisent pas la moitié. Privilégiez les petites structures qui auront l'avantage d'être à taille plus humaine (avec des interlocuteurs plus proches) et souvent spécialisées dans le genre que vous écrivez (vérifiez bien que c'est le cas, ce serait dommage de perdre du temps à envoyer un polar à une maison spécialisée dans la poésie).

    Si passer par les fourches caudines d'un comité de lecture vous effraie, il vous reste la solution de vous auto-éditer, également payante mais qui vous laisse l'avantage de contrôler à peu près tout, l'inconvénient étant qu'il faut alors savoir tout faire, de la recherche d'un correcteur à la promotion en passant par la mise en page.
    Commencer juste sur Internet, sans tenter l'impression ni la reliure d'un livre papier, avec des plate-formes telles que Wattpad, peut être un bon moyen de jauger l'intérêt des lecteurs potentiels, sans compter que certains éditeurs y "font leur marché" et peuvent repérer une œuvre à fort potentiel pour l'éditer. Attention cependant, les maisons à compte d'auteur font de même...

    Un dernier petit mot, ou "soyons tout à fait exhaustifs"...
    Ceux qui suivent de près mes publications et qui auront regardé en détail ce qui se passe sur Atramenta auront constaté que oui, j'ai payé pour la publication d'Alva & Eini. En effet, c'était à une époque où je n'avais pas d'éditeur et où je pensais vraiment qu'Alva & Eini méritait un peu plus qu'une simple page de lecture. Cependant je ne considère pas cela comme une arnaque au compte d'auteur, d'abord parce que j'ai déboursé moins de 100€, ensuite parce que le site est plutôt honnête sur ce qu'il fait ou non, a quand même fait un minimum de relecture sur le texte (ce qui en fait une sorte de mélange de compte d'auteur et de compte d'éditeur), et n'essaie pas de promettre monts et merveilles aux aspirants auteurs. Le gérant m'a même déconseillé de prendre certaines options payantes, allant jusqu'à avouer que le référencement en librairie ne sert pratiquement à rien pour une publication aussi restreinte. Payer peu pour recevoir peu vaut toujours mieux que payer beaucoup pour recevoir aussi peu, et je le remercie pour son honnêteté à cet égard.
    Je considère la publication d'Alva & Eini moins comme un but que comme une étape qui m'a permis d'en savoir plus sur la publication d'un livre. Maintenant que je suis chez Mü éditions, je ne compte pas renouveler l'expérience sur Atramenta (qui conserve cependant mes nouvelles et proto-romans disponibles gratuitement et sans frais pour moi) ; au contraire, peut-être qu'un jour Alva & Eini sera transféré chez Mü.

    jeudi 17 mai 2018

    Rendez-vous aux Imaginales

    Après le Salon du Livre de Paris, je serai aux Imaginales sur le stand de mon éditeur Mü éditions pendant 3 jours (en fait 2 jours et demie, travail et actualité ferroviaire un peu compliquée obligent) :
    • Vendredi 25 mai de 17h à 19h
    • Samedi 26 mai de 11h à 13h et de 15h à 17h
    • Dimanche 27 mai de 9h à 11h et de 13h à 15h
    Je vous y attends nombreux pour vous dédicacer L'étrange affaire Nottinger et répondre à toutes vos questions !

    mercredi 16 mai 2018

    Réouverture de la FAQ

    Maintenant que ça fait presque exactement deux mois que L'étrange affaire Nottinger est sorti, vous avez peut-être envie de me poser quelques questions sur mes inspirations, mes projets, mes goûts etc.
    Je rouvre donc la FAQ (bon, en réalité, elle n'avait jamais été réellement fermée, mais il était facile d'oublier son existence...) et je vous promets de répondre aux questions dans un futur article, en juin ou en juillet selon la quantité de questions posées. Vous pouvez poser vos questions soit en commentaire de cet article, soit sur Twitter en notifiant @Milena_Hime.
    J'accepte tous les types de questions, mais je me réserve le droit de ne pas répondre (ou de répondre à côté, selon mon humeur) aux questions insultantes ou qui seraient posées dans le but évident de troller, afin que cette FAQ se déroule dans une bonne ambiance.
    A vous de jouer !
    N'hésitez pas à écrire, je réponds à toutes les questions ! (pas forcément en calligraphie par contre...) - Par A.Davey from Portland, Oregon, EE UU (Billet-Doux) [CC BY 2.0 (https://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons

    mardi 1 mai 2018

    BookPack 3.1

    La version 3.1 de mon BookPack est disponible !
    J'ai fait quelques petites corrections sur La Passion et l'Opéra, une pièce un peu particulière de mon BookPack puisqu'il s'agit de mon seul roman ne relevant ni du fantastique ni de la science-fiction. Écrit pour le NaNoWriMo 2016, il avait pour base un scénario Lycéenne RPG se déroulant dans un pensionnat d'un pays imaginaire d'Europe de l'Est, également intitulé La Passion et l'Opéra et assez largement inspiré du célèbre dessin animé Princesse Sarah (l'une des "méchantes" de La Passion et l'Opéra porte même le prénom de Lavinia). Si vous ne le connaissez pas encore, découvrez-le ainsi que mes autres œuvres disponibles gratuitement.
    Une pensionnaire de Sainte-Catherine en pleine lecture ? - Par Emil Rau (1858–1937) (Auktionshaus Bergmann) [Domaine public], via Wikimedia Commons