samedi 28 novembre 2015

BookPack 2.1

Une petite annonce rapide après le NaNoWriMo pour vous signaler que mon BookPack a été remis à jour avec l'ajout de Dead End City ainsi que quelques corrections sur De Charybde en Scylla. Les liens à droite vous mèneront directement à la version 2.1.

dimanche 22 novembre 2015

Victoire à l'arrachée

Et voilà, j'ai réussi à terminer le NaNoWriMo de 2015 avec plus de 50000 mots (50108 mots plus précisément, au compteur officiel du site) dans Dead End City !
La tâche n'a pas été simple, car j'avais commis l'erreur de choisir un scénario de type "fermé", c'est-à-dire qu'une fois qu'on en atteint la fin, il devient difficile de le prolonger. C'était la même chose l'année dernière pour De Charybde en Scylla, mais j'avais réussi à être assez large au niveau du nombre de mots pour que cela ne me pose pas de problème.
Cependant cela ne s'est pas aussi bien passé pour Dead End City. En suivant la trame que j'avais préparée, je ne suis arrivée péniblement qu'à un peu plus de 46000 mots. Il a fallu, puisque je ne pouvais rien ajouter à la fin, ajouter des passages au milieu, puis une introduction au début que j'ai hésité à ajouter car elle risquait de donner un peu trop d'indices sur le contenu du roman.
Mais même de cette manière, je n'arrivais toujours pas à atteindre le compte, et comme je ne voyais pas trop quoi ajouter encore sans me retrouver avec des redondances (déjà que je pense qu'à la vitesse où je l'ai écrit, il doit déjà y avoir quelques redondances dans le texte de base), et me retrouvant bloquée, j'ai sérieusement envisagé d'arrêter en me disant que j'avais tout simplement mal préparé mon NaNoWriMo et qu'il ne servait à rien de m'acharner.
Ce n'est que grâce à un dernier sursaut (pourquoi faut-il qu'il y ait toujours quelqu'un, comme Benoît pour croire que je vais y arriver et m'interdire d'abandonner ?) que j'ai enfin réussi à atteindre de justesse les 50000 mots requis. Pour donner une idée d'à quel point c'était de justesse : selon les manières de compter les mots, il y en avait certaines qui ne donnaient pas tout à fait le compte...
Enfin, à présent c'est vraiment fini et je vais pouvoir me reposer un peu. Je ne sais pas si je retenterai le NaNoWriMo l'année prochaine. Il faudra déjà que mon travail ne me colle pas trop d'urgences comme ils ont l'habitude de le faire en fin d'année, et aussi que j'aie un scénario qui tienne un peu mieux la route (car il faut bien le dire, Dead End City c'était un peu du délire anarchique)...

mercredi 11 novembre 2015

"La Dernière Duchesse" de Daisy Goodwin

S'il fallait que je définisse le genre de mes lectures, j'aurais peut-être un peu de mal à répondre car je suis assez éclectique. Mais le mot "romance" ne serait sûrement pas le premier à me venir à l'esprit.
La romance est un genre qui ne m'attire pas particulièrement, et j'ai sûrement quelques a-prioris sur le sujet : pour moi, la romance sent trop la guimauve. C'est donc à titre purement expérimental que je me suis lancée dans la lecture de La Dernière Duchesse (en anglais The American Heiress, littéralement "L'Héritière américaine") de Daisy Goodwin, qui ne se serait sûrement jamais retrouvé dans ma liseuse s'il n'avait pas fait partie des livres pré-chargés par le fabricant.
L'histoire se situe dans les années 1890, époque où les Etats-Unis sont un véritable eldorado et où des industriels et des financiers américains se constituent d'immenses fortunes qui attirent l'attention de l'Europe, à tous les points de vue : il devient courant pour des nobles européens désargentés d'épouser de riches héritières américaines pour se refaire une fortune.
C'est le destin qui semble promis à la bien-nommée Cora Cash, héritière des farines Cash et la plus riche de toutes les Américaines à marier de son époque. Sa mère, l'ambitieuse Mrs Nancy Cash, a de grands projets pour le mariage de sa fille et souhaite qu'elle devienne au moins duchesse. Cora est d'abord amoureuse de Teddy van den Lynden, riche Américain d'ancien lignage aux ambitions artistiques, mais lorsqu'il décide finalement d'aller étudier l'art à Paris, Cora accepte de suivre ses parents à Londres où sa mère compte bien lui faire épouser un noble anglais en quête d'une héritière. Pourtant, le futur de Cora semble se jouer sur un coup du destin : à la suite d'une malheureuse chute de cheval, elle est recueillie par Ivo Wareham, le jeune et nouveau duc de Maltravers, qui semble avoir le coup de foudre pour elle et lui propose très rapidement de l'épouser.
Mais contrairement aux contes de fées, l'histoire ici ne se termine pas par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Après un somptueux mariage qui fait la une de tous les journaux, Cora s'installe avec son nouvel époux au château de Lulworth... et s'aperçoit vite que la bonne société londonienne voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'une Américaine anoblie, à commencer par sa belle-mère Fanny, la "double duchesse" (car elle a épousé successivement deux ducs), et jusqu'aux domestiques qui n'hésitent pas à manifester leur désapprobation quand la nouvelle duchesse ne respecte pas les convenances anglaises. Lorsque chaque pas qu'elle fait dans la haute société anglaise lui révèle un scandale, une jalousie ou l'animosité de son époux qu'elle n'arrive plus à comprendre, Cora commence à envisager de tout quitter. Mais elle sait que sa famille, pour qui seul compte le fait que leur fille fasse un "beau mariage" et la réputation qui va avec, ne l'aidera pas ; le seul sur qui elle semble pouvoir compter est "l'ami de toujours" Teddy van den Lynden...
Je dois dire que mes a-prioris sur la romance ont trouvé leur maître avec ce livre. L'histoire qui semblait convenue de premier abord se révèle très prenante, et décrit avec brio le monde de la haute société où les réputations se font et se défont au gré des scandales, et celui des nouveaux riches américains qui font la course à ceux qui brilleront le plus. L'histoire d'amour de Cora se double même d'une seconde histoire dans son ombre : celle de Bertha, sa fidèle femme de chambre et la seule domestique autorisée à l'accompagner en Angleterre.
Même la fin, alors que je suis souvent déçue des fins, est bien réussie : sans faire de spoiler, cette fin explique tout, mais de telle manière qu'il demeure dans l'esprit du lecteur l'ombre d'un doute : faut-il, comme Cora, y croire, ou est-ce un nouveau mensonge dont le seul mérite est de lui donner l'illusion du bonheur ?
C'est à vous de juger, peut-être... Cliquez ici pour découvrir le livre sur le site de son éditeur en français !

samedi 7 novembre 2015

Le NaNoWriMo une semaine après

Nous voilà au septième jour du NaNoWrimo, et il s'est déjà passé des choses. J'ai songé plusieurs fois à tout arrêter, dont une fois, jeudi, où j'ai malencontreusement effacé mon texte au lieu de le sauvegarder. Mais j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai entrepris de retaper le texte (sans doute pas à l'identique, mais dans le même esprit) et même d'aller un peu plus loin.
Je suis pour l'instant un peu en avance sur le minimum à écrire. Il n'y a pour l'instant qu'un jour où j'ai écrit moins que les 1667 mots minimum par jour, mais la plupart des autres jours, j'ai écrit plus, ce qui me permet de me rattraper, en particulier pendant les week-ends où j'ai plus de temps à consacrer à mon roman Dead End City.
Pour l'instant, l'aventure continue. L'histoire se déroule dans le Far West, mais les lecteurs ne devraient pas trop s'attacher au décor car il risque de bientôt changer, et d'une manière surprenante. Mais je pense qu'il faudra encore une semaine de plus avant que cela n'arrive.
Couverture de Dead End City sur Atramenta (Buildings at Alamo Village, Photo par Mlhradio sous licence Creative Commons CC BY-NC 2.0 / Abell 78 Nebula, Photo par Adam Block sous licence Creative Commons CC BY-SA 3.0 USA). Cliquez ici pour lire le texte sur Atramenta, mis à jour tous les soirs.