mercredi 31 octobre 2018

Lectures d'octobre 2018

Octobre est le mois d'automne le plus typique, celui où on a l'impression de n'avoir rien d'autre à faire que contempler les jours qui raccourcissent et se plonger dans le cocooning et la lecture. Voici ce que j'ai lu :
  • Heart of the Kraken: Tales from Darjee - A.W. Exley
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Summer Steampunk Bundle
Le mythe de la petite sirène revisité dans un monde de piraterie et de "ferromancie", une magie qui contrôle le métal et le mélange à la chair. Ailin, la petite sirène, a été capturée par des pirates et son destin est d'être sacrifiée à la cruelle impératrice Alise, qui pense gagner le pouvoir de télépathie en mangeant son cœur. Sur le vaisseau pirate se trouve aussi Fenton, "membre" de l'équipage ou plutôt esclave du capitaine, qui le surveille de près car Fenton a le pouvoir de contrôler le Kraken qui rend le vaisseau invincible. Pour les pirates, les sirènes sont des poissons dangereux, et pour les sirènes, les pirates sont des hommes cruels ; pourtant c'est le coup de foudre entre Ailin et Fenton, un amour impossible à qui un ferromancien au grand cœur va pourtant donner une chance. Même si on se doute assez rapidement de la fin, on s'attache fortement aux protagonistes et on a envie de veiller sur eux comme le fait le ferromancien Nancy.
  • Gunpowder Alchemy: The Gunpowder Chronicles - Jeannie Lin
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Summer Steampunk Bundle
Depuis que le ministre Jin Zhi-fu a été décapité pour n'avoir pas pu empêcher la Chine d'être envahie par l'Empire britannique, sa famille vit dans la misère et l'exil. Sa fille Jin Soling, aux abois devant la famine et l'addiction à l'opium de sa mère, se résout à vendre les dernières possessions de son père, mais ce n'est que pour être repérée par les agents du prince héritier, qui rêve de repousser les envahisseurs et qui aimerait remettre la main sur les inventions de Jin Zhi-fu, dont une formule alchimique de poudre à canon capable de faire des miracles. En côtoyant plusieurs anciens disciples de son père dont certains ont pris des chemins très différents, Soling découvrira que la situation est aussi complexe que tendue dans un Empire du milieu qui n'est plus le centre du monde. Son aventure est parfois décousue, mais tient en haleine et constitue une agréable découverte de ce que certains appellent le silkpunk (version chinoise du steampunk européen).
  • La Fortune des Rougon - Émile Zola
    • Français
    • Papier
Premier épisode de la célèbre saga des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon en pose les bases en racontant l'origine de la famille Rougon et de la famille Macquart (car les deux ont la même origine) dans la petite ville méridionale de Plassans. D'origine paysanne, les Rougon sont obsédés par la réussite sociale et entendent bien profiter du climat politique instable pour faire leur propre coup d'éclat : on évoque en effet la fin du règne de Louis-Philippe, l'éphémère Seconde République et l'ascension du futur Napoléon III. Les Rougon et les Macquart se découvrent tour à tour orléanistes, républicains ou bonapartistes en fonction du vent, et on suit leurs machinations au service de leur ambition malsaine, n'hésitant pas à sacrifier dans l'indifférence générale les seuls membres de la famille ayant conservé un peu d'innocence ou un idéal. Fidèle à sa démarche naturaliste, Zola décrit sans concessions ni sympathie l'arrivisme de la famille et ce qu'il les amène à faire avec l'aide de la lâcheté. La Fortune des Rougon s'annonce bien comme le point de départ de Nana (dont la mère Gervaise est déjà évoquée) et d'autres histoires où il y a peu d'innocents et beaucoup de laissés-pour-compte de la société du XIXe siècle.
  • Koko - Peter Straub
    • Français (traduit de l'anglais par Bernard Ferry)
    • Papier
A l'occasion d'une réunion d'anciens combattants du Vietnam, le lieutenant Harry Beevers et ses anciens soldats Michael Poole, Conor Linklater et Anthony "Tina" Pumo décident de se mettre en chasse d'un tueur en série surnommé "Koko". Ses cibles sont des journalistes et des écrivains qui se sont intéressés au massacre perpétré par Harry Beevers et ses hommes dans un village vietnamien dans des circonstances qui demeurent obscures ; ils pensent donc avoir affaire à l'un des survivants de leur unité. Au fil de l'histoire, les identités possibles de Koko défilent : est-il Tim Underhill, qui est resté en Extrême-Orient pour poursuivre une carrière d'écrivain, ou Victor Spitalny, qualifié par certains de "cinglé parmi les cinglés" ? Ce sont aussi les traumatismes des soldats envoyés jeunes à la guerre du Vietnam qui ressortent pendant l'enquête, entre ceux qui revoient sans cesse des enfants massacrés et ceux qui croient avoir encore un combat ou un travail à terminer plus de vingt ans après la guerre. Plus qu'à la recherche de Koko, les protagonistes sont avant tout à la recherche d'eux-mêmes et du véritable sens de leur vie. Après avoir plongé dans leurs doutes et leurs cauchemars, on espère à la fin de l'histoire qu'ils l'ont trouvé, en tout cas cette fin referme bien la page même si elle laisse entendre que certains n'en ont pas tout à fait fini avec le tueur.
  • Mystery - Peter Straub
    • Français (traduit de l'anglais par Gérard Coisne)
    • Papier
Enfant, Tom Pasmore a eu un grave accident qui a failli lui être fatal, avant de s'en remettre miraculeusement. Dévorant des romans policiers pendant sa convalescence, il fait aussi la connaissance de son mystérieux voisin, Lamont Von Heilitz, "criminologue amateur" et sorte de Sherlock Holmes des temps modernes. A l'aide des données rassemblées par Von Heilitz, Tom, poussé par la curiosité, se retrouve à enquêter sur la mort de la riche Jeanine Thielman, étrangement proche dans le temps de celle de sa propre grand-mère. Il découvre aussi les dessous de la société riche à laquelle il appartient sans s'y sentir chez lui, un monde gangrené par la corruption, où des gens qui n'ont aucune valeur sinon celle de leur compte en banque croient qu'ils peuvent tout acheter ou que tout leur est dû (qui a dit Donald Trump ?) et où les secrets de famille les plus inavouables sont cachés sous le voile pudique de la "respectabilité". Un peu moins addictif que le premier tome Koko, Mystery se lit comme une histoire quasi-indépendante, où les magnats sont aussi torturés que les combattants du Vietnam mais d'une autre façon. On y devine cependant le fil conducteur de la trilogie, l'écrivain Tim Underhill, qui a écrit un livre sur quelques meurtres sanglants dont il pourrait dire à Tom "c'est arrivé près de chez vous" et où au lieu de "Koko", le tueur signait cette fois... "Blue Rose".

dimanche 28 octobre 2018

"Le Repaire du ver blanc" de Ken Russell

Une petite incursion dans la critique de nanar...

Parce que je préfère le préciser tout de suite : je ne suis pas une habituée des critiques de films, et je ne suis pas plus amatrice de nanars que ça en temps normal. S'il m'arrive parfois de tomber sur de mauvais films des années 80-90 et d'osciller entre rire et gêne devant les mauvais scénarios, les faux raccords, les effets spéciaux déjà kitsch à l'époque ou les clichés navrants, je n'en fais pas mon ordinaire.
Je suis tombée sur Le Repaire du ver blanc pour des raisons assez compliquées, et j'y ai été poussée entre autres par sa fiche sur Nanarland, véritable certificat d'authenticité du nanar. Quand on regarde le contexte, Le Repaire du ver blanc a pourtant tout pour être un film intéressant. Adapté (très librement, certes) d'une œuvre méconnue de Bram Stoker, l'auteur du célébrissime Dracula, ce film de 1988 donne leurs premiers rôles principaux à deux futurs grands noms britanniques du cinéma : Peter Capaldi (qu'on ne présente plus aux fans de Doctor Who) et Hugh Grant (qu'on ne présente plus tout court). Âgés respectivement de 30 et 28 ans, les deux futures stars étaient encore de quasi-inconnus à l'époque. Tourner avec Ken Russell, réalisateur qui avait déjà fait couler beaucoup d'encre pour ses films "innovants ou controversés" (dixit Wikipédia), devait apparaître pour eux comme une chance ; de nos jours, je ne sais pas s'ils ne regrettent pas de l'avoir fait.

En effet, en guise de film "innovant et controversé", Le Repaire du ver blanc ressemble surtout à une provocation inutile qui tombe à plat. Classé dans la catégorie "film d'horreur", il ne fait en réalité pas peur du tout : entre les scènes de cauchemar trop courtes pour qu'on en retienne autre chose que des couleurs à s'arracher la rétine, le suspense plombé par des dialogues trop longs et sans queue ni tête, et les effets spéciaux à petit budget façon "monstre en caoutchouc", si on arrive à faire dans sa culotte devant ce film, c'est surtout de rire. On peut éventuellement connaître quelques émois, si on arrive à apprécier Hugh Grant dans une scène de mauvais porno amateur qui ne donne même pas envie de remercier Jacquie et Michel.

Revenons sur l'histoire, qui avait pourtant du potentiel. Lors de fouilles près d'une ferme-auberge, un étrange crâne de serpent géant en plastique est déterré par l'étudiant en archéologie Angus Flint alias Henri en VF.
(Petite parenthèse à ce stade : Oui, j'ai regardé ce film en VF car tant qu'à s'infliger un nanar, il faut le faire jusqu'au bout. Outre les doublages catastrophiques, la VF, de manière assez inexplicable, change le nom du personnage en Henri Flint, et réussit même l'exploit de ne pas le faire correctement : dans la deuxième partie du film, une réplique à son propos l'appelle Angus, avant de revenir à Henri comme si de rien n'était...)
Au fil de l'histoire, on apprend pêle-mêle que l'emplacement fouillé est celui d'un ancien couvent, que la ferme-auberge est tenue par deux sœurs, Marie et Eve, dont les parents ont mystérieusement disparu l'année dernière mais dont on vient de retrouver la montre, que le tout se trouve sur les terres de Lord James D'Ampton (qu'on est tenté d'appeler Lord Beaugosse tellement il ne sert à rien à part faire le beau gosse ; vous l'aurez deviné, c'est Hugh Grant) et que la légende familiale raconte qu'il y a plusieurs siècles, un ancêtre de ce lord a sauvé son peuple en tuant le "Serpent d'Ampton" également surnommé le "Ver Blanc".
On devine très rapidement que le serpent en question n'est pas tout à fait mort et qu'il va refaire son apparition. Comme dans le roman original, sa résurrection sera l’œuvre d'une venimeuse lady vivant non loin de là, la comtesse Sylvia Marsh, sorte de dominatrice nymphomane et immortelle, elle-même à moitié serpent, ce qui lui permet d'avoir des crochets de vipère et de cracher du venin qui selon les besoins du scénario, est soit seulement hallucinogène, soit capable de transformer ses victimes en sortes de goules-serpents.
Après une première partie franchement poussive, où la seule avancée du scénario est que la comtesse s'empare du crâne de serpent, et où entre deux scènes d'hallucinations vaguement pornos, les personnages principaux tournent en rond, pas du tout aidés par des personnages secondaires insignifiants qui ont l'air de jouer sous LSD tellement ils ne sont pas convaincus par leurs propres répliques, l'action finit enfin par démarrer. Angus/Henri et Lord Beaugosse comprennent que le serpent géant est bien réel et que la clé du mystère se situe chez Lady Sylvia. Comment le devinent-ils ? Parce qu'elle adore jouer au jeu du serpent, pardi !
Je vous jure, entre autres explications sans queue ni tête, c'est vraiment comme ça qu'ils se mettent sur la voie... - Par Tim Green from Bradford (facepalm) [CC BY 2.0  (https://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons
Ici se situe le moment où on passe de la gêne au rire, avec un grand numéro de charmeurs de serpents en deux actes. Premier acte : Lord Beaugosse attire à lui les serviteurs du serpent en plaçant sur le toit de son château des enceintes géantes diffusant une musique de charmeurs de serpents turcs. Dans une vaine tentative de recréer l'exploit de son ancêtre (ou d'imiter Highlander, rien n'est moins sûr à ce stade), il parvient à couper un des monstres en deux, mais ce n'est que la mère de Marie et Eve, changée en fidèle goule-serpent par Lady Sylvia. Cette dernière court toujours, parvient à couper la musique et à enlever Eve car elle a besoin d'une vierge à sacrifier pour faire revenir le dieu serpent.
(Ce qui constitue au passage encore une erreur grossière de scénario, puisqu'au début du film, Eve et Lord Beaugosse se vantent d'avoir passé une nuit agitée. Si Eve est vierge à ce stade de l'histoire, je suis bonne sœur...)
Deuxième acte, sans doute le plus croustillant : alors que Lord Beaugosse est parti en vadrouille pour une raison peu claire, c'est au tour d'Angus/Henri de s'introduire chez Lady Sylvia pour libérer ses victimes et mettre un terme à ses agissements. Comme il est écossais et qu'apparemment il était nécessaire de le souligner, il arrive en kilt, et armé d'une cornemuse qui lui permet d'immobiliser un policier changé en goule-serpent avant de se faire prendre au piège (et mordre à la cuisse) par la comtesse.
Ma réaction à chaud sur Twitter pendant le visionnage de cette scène. A froid, ce n'est pas beaucoup mieux.
On arrive donc à ce qui est censé être le point culminant du film, le sacrifice de la vierge (ou pas) au dieu serpent, où on arrive à sentir que le réalisateur manquait de pellicule ou n'en avait plus rien à faire, puisque moins de cinq minutes après l'apparition depuis les profondeurs infernales du serpent géant en caoutchouc, Angus/Henri (qui a perdu ses lunettes au passage, mais ça n'a pas l'air de l'empêcher d'y voir) a eu le temps de se réveiller de sa torpeur, de libérer Eve en faisant tomber Lady Sylvia dans la fosse à sa place, et même de lancer une grenade dans la gueule du monstre afin de faire bonne mesure et d'ajouter ce qui manquait encore à ce film pour être un nanar complet : des trucs qui explosent !
Je découvre au passage qu'un Écossais peut dissimuler sous son kilt : une seringue de sérum, une mangouste vivante, une épée courte et une grenade... - Pas d’auteur identifié. Artifex supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur). [Domaine public], via Wikimedia Commons
On pourrait penser que c'est la fin et que Lord Beaugosse (qui prenait tranquillement un café pendant que son camarade montait au front, c'est beau la solidarité) et Angus/Henri vont rentrer chez eux et pécho au passage les deux sœurs, mais il n'y a pas de bon nanar sans un mauvais plot twist : à la dernière minute, Angus/Henri apprend par l'hôpital que le sérum qu'il s'était injecté pour résister aux morsures de serpents était inefficace, et il va donc se changer à son tour en goule-serpent et mordre Lord Beaugosse. Malheureusement, on ne verra pas cette dernière partie car le réalisateur, visiblement pressé de partir, a décidé à ce stade de tout couper et de lancer le générique, une musique folklorique pas du tout en raccord avec l'aspect dramatique de la fin.

Ainsi se termine Le Repaire du ver blanc, nanar jusqu'au bout aux relents d'abus de drogues, d'idées mal exploitées et de fautes de goût des années 80. Si l'envie vous prend de jouer avec votre santé mentale et/ou de savoir où Hugh Grant et Peter Capaldi ont commencé leurs carrières (heureusement, ils sont tous les deux allés très loin depuis), le film n'est pas difficile à trouver en streaming et peut faire passer quelques bons moments aux amateurs de nanars.

mardi 16 octobre 2018

En route pour le NaNoWriMo 2018 !

Je pourrais dire que tout a commencé par un tweet, et alors ce serait celui-là :

D'ailleurs, ce ne serait pas tant le tweet lui-même que les réactions qui ont suivi : je ne m'attendais pas à voir autant de gens s'intéresser d'abord à ce message, et ensuite m'encourager à le faire.
Pour rappel, je ne suis pas débutante au NaNoWriMo, j'ai déjà produit dans son cadre De Charybde en Scylla en 2014, Dead End City en 2015 et La Passion et l'Opéra en 2016 avant de faire une pause en 2017 à cause des préparatifs de L'étrange affaire Nottinger, puis j'avais retrouvé le défi avec mon premier Camp NaNoWriMo en avril pour donner un coup d'accélérateur à Dernière Course. Je ne savais cependant pas si j'allais reprendre l'aventure en novembre 2018 ou si j'allais passer à autre chose, d'autant plus que jusqu'à très récemment, j'étais encore dans l'écriture de La Légende de Thaalia.
Le tweet et ses réactions ont été en fait le coup de pouce qui m'a permis d'aller de l'avant, mais je réfléchissais déjà un peu à une éventuelle participation. Mon travail y a été un peu pour quelque chose, ou plus précisément le nouveau comité social et économique de l'entreprise, qui a fait de la publicité fin septembre et début octobre pour un autre défi, Inktober. Plusieurs de mes collègues ont relevé le défi avec plus ou moins de régularité, ce qui a été l'occasion de parler aussi du NaNoWriMo et de me donner l'envie de le relever encore une fois. Je pense d'ailleurs les contacter d'ici peu pour leur parler de l'existence du NaNoWriMo et lui faire un peu de publicité au sein de l'entreprise par leur intermédiaire (je ne sais pas s'ils sont au courant, ni si beaucoup de membres de l'entreprise comptent y participer).
Avec cette décision un peu tardive, je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour préparer la trame de mon NaNoWriMo. Je vais me faciliter les choses en utilisant comme pour De Charybde en Scylla et La Passion et l'Opéra un de mes scénarios pour Lycéenne RPG, et cette fois mon choix s'est porté sur Hello! Mister Crowley, une histoire d'échange de correspondants japonais, d'occultisme et de magie dans un lycée de jeunes filles très opportunément situé dans la ville de naissance d'Aleister Crowley. Certains personnages sont déjà "fournis" avec le scénario, je compte en créer quelques autres bien caractéristiques ; j'ai déjà quelques idées à leur sujet, comme le fait qu'elles formeront un groupe au nom évocateur de Misfits. L'une sera une otaku pas toujours très bien informée sur la culture qu'elle admire, l'autre une fan inconditionnelle d'un acteur pas tout à fait dans sa tranche d'âge, et pour les autres, je n'ai pas encore décidé. Pas plus que la fin exacte de l'histoire, le scénario ayant été conçu pour proposer quatre fins différentes étiquetées Bad-, Bad+, Good- et Good+ comme pour certains jeux vidéos.
Le début de la préparation proprement dite aura lieu à la fin de la semaine ou ce week-end. J'espère pouvoir atteindre sans trop de problèmes les 50000 mots comme lors de mes trois précédents NaNoWriMo, et surtout bien m'amuser en écrivant cette histoire à l'ambiance britannico-occulto-onirique. Vous aussi, si vous hésitez à participer, lancez-vous : si vous n'essayez pas, vous ne saurez pas si vous pouvez y arriver !
Prenons la plume pour le NaNoWriMo ! - Par Petar Milošević [CC BY-SA 4.0  (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

dimanche 14 octobre 2018

Sortie de "La Légende de Thaalia" !

Ça a mis plus de temps que prévu, mais cette fois ça y est : comme je l'avais envisagé, La Légende de Thaalia est disponible sur Atramenta, lecture en ligne et téléchargement (sans DRM bien sûr) sont entièrement gratuits !
Il en a fait du chemin, ce petit conte qui au fil du temps et des péripéties a atteint la belle taille de 28658 mots (au compteur de LibreOffice en tout cas), une véritable novella qui parle de beaucoup de choses à la fois : l'amour, l'ambition, la justice, la famille dans ce qu'elle a de meilleur et de "moins bien" (euphémisme...), le respect de la nature ou de "sa" nature, avec un peu de magie pour saupoudrer tout ça...
Je suis aussi plutôt satisfaite de la couverture bricolée avec mes faibles moyens, qui met en valeur les aigles de Thaalia et donne un petit aperçu de la nature du personnage principal (grâce à un montage photo fait par quelqu'un nommé Wickedfox qui est beaucoup plus doué que moi pour ce genre de chose). L'alignement des deux images s'est fait naturellement et je suis restée bluffée par le résultat. J'espère que vous le serez aussi et que vous prendrez autant de plaisir à lire La Légende de Thaalia que j'en ai eu à l'écrire. Puissiez-vous être aussi libres que les aigles de Thaalia ! (bénédiction traditionnelle locale)
Couverture de "La Légende de Thaalia". Cliquez ici pour accéder au texte sur Atramenta.


lundi 8 octobre 2018

Concours des 500 followers : les gagnants !

Il est temps de dévoiler enfin les gagnants du concours des 500 followers qui s'est terminé le 30 septembre.
Avant toute chose, un grand merci à tous les participants et toutes les participantes, car grâce à vous : un nouveau record a été battu en termes de participation à un de mes concours : 5 participations ! Mieux que le précédent concours (enfin à 0 participations, ce n'était pas difficile) et mieux que le concours des 300 followers où 3 personnes avaient concouru pour gagner un exemplaire du Don d'Osiris ! Je ne sais pas si je dois en déduire tout de suite qu'il y a 1 personne intéressée par mes concours pour 100 followers, mais c'est quand même la deuxième fois que le compte y est. Si je fais un concours plus tard pour les 600 ou 700 followers (ou plus), il faudra que je fasse encore bien attention au nombre de participations...
Quoi qu'il en soit, sachez qu'il a été extrêmement difficile de départager les différents messages, et que si j'avais pu, j'aurais bien offert un exemplaire de L'étrange affaire Nottinger à tout le monde, mais les contingences matérielles font que je n'en ai qu'un seul, et il a bien fallu faire un choix parmi les 5 candidat.e.s qui ont osé franchir le cap.
Afin que personne n'ait participé pour rien, tout le monde va recevoir par e-mail quelque chose qui est lié à L'étrange affaire Nottinger et qui est à l'heure actuelle quasiment introuvable : les Chroniques Nottinger ou l'histoire secrète de la famille Nottinger quelques générations avant les événements du livre ! Proposées à l'origine pour la campagne de précommandes, les Chroniques Nottinger ne sont plus distribuées par mon éditeur actuellement et je les offre exclusivement pour ce concours avec son aimable autorisation.

Voici maintenant l'heure de dévoiler les noms des heureux gagnants :
  1. Grand Prix : après une longue bataille au coude-à-coude, c'est finalement Khaos Farbauti Ibn Oblivion qui décroche la première place et remporte son exemplaire dédicacé de L'étrange affaire Nottinger.
  2. Prix de l'originalité : David Ryckenbush pour sa demande complètement déjantée, qui remporte une autre rareté : les 2 tomes de Duncan Blackthorne en numérique ! (Ce n'était pas prévu au départ ? Tant pis, c'est mon concours, c'est moi qui fixe les règles !)
  3. Pour tou.te.s les autres, un grand merci d'avoir participé, et j'espère que vous n'êtes pas trop déçu.e.s et que vous allez aimer les Chroniques Nottinger !
La question qu'on peut se poser à présent est : quand aura lieu le prochain concours ? C'était le dernier exemplaire de L'étrange affaire Nottinger que j'avais, mon nombre de followers stagne actuellement un peu au-dessus de 500 et je ne m'attends pas à un sursaut, et il n'y a pas de nouvelle publication à prévoir dans l'immédiat, donc je pense qu'il va falloir attendre un certain temps avant le prochain.
En attendant, mon blog continue, et si vous vous intéressez à ce que j'écris et si vous voulez en savoir plus, je rappelle que la FAQ est toujours ouverte et que si vous posez des questions, elles auront une réponse ! (Mais il y a si peu de gens qui osent me poser des questions...)
Bonne lecture à tou.te.s, avec ou sans chats ! - Par raider of gin from Traralgon, Australia (Book cat) [CC BY 2.0  (https://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons