vendredi 29 avril 2016

Mon bilan lecture

Je précise en ce qui concerne mon bilan lecture que les notes données sont purement subjectives et se basent surtout sur mon ressenti. Voici d'ailleurs une petite échelle de mes notes et de ce qu'elles signifient de mon point de vue :

5/5 - Extatique
Aucune réaction même à la torture (coucou les griffes de Kimy sur mes genoux). A fond dans la lecture.

4/5 - Enthousiaste
J'ai du mal à fermer le livre et j'ai toujours envie de le rouvrir. C'est bon signe.

3/5 - Attentive
Le livre attire mon attention, mais j'aurais préféré mieux sur certains points.

2/5 - Amorphe
Je ne suis pas convaincue. Difficile d'accrocher à l'histoire. Attention, je vais bailler.

1/5 - Endormie
L'ennui s'est définitivement installé, plus rien ne peut me tirer de mon sommeil.

Lectures d'avril 2016

On m'a demandé au début du mois combien de livres j'avais lus l'année dernière. J'ai répondu (et c'était vrai) que je n'en savais rien. Et encore moins lesquels.
Ayant été un peu embarrassée de ne pas pouvoir répondre, j'ai décidé de remédier au problème en faisant tous les mois la liste des livres que j'ai lus avec un bref commentaire. Je ne sais pas combien de mois ma résolution tiendra, mais voici au moins la liste pour ce mois d'avril :
  • Miss Landon and Aubranael - Charlotte E. English
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Historical Fiction Bundle
Un étonnant mélange entre une romance "à la Jane Austen" et un conte merveilleux, où le pays des fées n'est pas juste une histoire pour enfants (il est même bien rempli, entre les fées, korrigans et autres hobgobelins), et où Alice au pays des merveilles fait même quelques apparitions. L'histoire est bien racontée, avec de multiples références (peut-être un peu trop, parfois) à des contes de fées bien connus, mais la fin me laisse un peu sur ma... faim. Un second tome, Miss Ellerby and the Ferryman, doit peut-être dénouer l'intrigue mais je ne l'ai pas lu.
  • La Juliette oubliée - Kaori Yuki
    • Français (traduit du japonais)
    • Papier - Manga
Les origines de la série God Child que j'ai déjà en intégralité depuis longtemps. On y retrouve les personnages emblématiques de God Child : le comte Cain Hargreaves bien entendu, son majordome Riff, mais aussi sa cousine Suzette, dont on apprend qu'elle avait déjà flirté avec la mort bien avant les événements de God Child. Le tome regroupe également des histoires courtes n'ayant pas de rapport avec l'intrigue principale, à la manière des Contes Cruels qui ont dû être dessinés à la même époque car le style est similaire. C'est ce changement de style par rapport à God Child qui m'a un peu déconcertée au départ, jusqu'à ce que je retrouve mes marques pour apprécier d'autant mieux les histoires gothiques de Kaori Yuki.
  • L'éclosion - Kaori Yuki
    • Français (traduit du japonais)
    • Papier - Manga
Encore plus que La Juliette oubliée, L'éclosion me fait entrer dans l'univers de God Child et ses origines. Les personnages ressemblent de plus en plus à ceux que je connais, et on voit que l'auteur a travaillé son sujet, quand apparaissent des passages qui, même dans la composition des dessins, sont directement liés à des choses que j'ai retrouvées à la fin de God Child. Les histoires ne sont pas à mettre entre toutes les mains, on y trouve de l'inceste et de la pédophilie (que les Japonais qualifient du trop gentil sobriquet de lolita complex), mais c'est bien dans la droite lignée de God Child. Ne surtout pas faire l'impasse si on aime la série.
  •  Mercenary - David Gaughran
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Historical Fiction Bundle
L'histoire vraie de Leon "Lee" Christmas, ex-cheminot de Louisiane déclaré inapte à la suite d'un accident, qui part tenter sa chance au Honduras où il se retrouve mêlé aux guerres et aux revoluciones qui secouent les républiques bananières d'Amérique centrale. Un sujet intéressant en théorie, mais je n'ai pas accroché à l'histoire. Les batailles se suivent et se ressemblent (c'est le principe d'une république bananière qu'un coup d’État chasse l'autre, mais cela fait vite s'essouffler les rebondissements), le personnage principal, derrière ses victoires militaires, est un loser qui répète toujours les mêmes erreurs sur le plan personnel et ne me donne pas du tout envie de suivre sa vie. Sans doute "la" déception du mois.
  • House of Rejoicing - Libbie Hawker
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Historical Fiction Bundle
L'histoire de la fin du règne du pharaon Amenhotep III et du début de celui de son fils Amenhotep IV qui deviendra plus connu sous le nom d'Akhénaton. Mais ici, ce sont les femmes qui tiennent les premiers rôles et qui sont les témoins du changement qui s'annonce pour l'Egypte. Tiyi, mère aussi peu aimante que peu aimée de son fils, Tadukhepa dite Kiya, mariée à Amenhotep III par politique mais sincèrement amoureuse de son successeur, et bien entendu la célèbre Néfertiti, chacune a ses raisons de se rapprocher du pharaon adorateur du soleil au risque de s'y brûler. Intrigues, jeux de pouvoir, manipulateurs de l'ombre et passés torturés sont au programme de cette passionnante histoire autour du plus mystérieux des pharaons.
  • Storm in the Sky - Libbie Hawker
    • Anglais
    • Numérique - Téléchargé via le StoryBundle Historical Fiction Bundle
Dans la suite de House of Rejoicing, Akhénaton décide de rompre définitivement avec les traditions des précédents pharaons en déplaçant sa cour dans une toute nouvelle ville, Akhet-Aton, la "Cité du Soleil". Mais le nouveau dieu sur terre est bien seul, et les complots se multiplient autour de lui. Certains membres de son entourage s'effacent dans l'ombre tandis que d'autres révèlent de lourds secrets. Des personnages devenus attachants paient de leur vie les caprices d'Akhénaton, et la légende du "pharaon maudit" commence déjà à prendre vie quand Akhet-Aton est frappée par la peste, et qu'à quelques exceptions près, tout l'entourage du pharaon meurt ou s'enfuit. Dommage que je n'ai pas le 3e tome, Eater of Hearts, qui doit conclure cette histoire qui tient en haleine.

lundi 18 avril 2016

Moortopia

Je suis repartie dans l'écriture de Duncan Blackthorne et l'Ombre du Rex Ka, et cela se passe plutôt bien pour le moment. Une mystérieuse jeune fille surgie de nulle part et qui pourrait être un Ar-Kaïm ou une autre créature élémentaire mal connue, un Nephilim dans la momie d'une reine égyptienne endormie depuis trois mille ans qui est sur le point de se réveiller, et accessoirement de se révéler être un Prométhéen, ces Nephilim qui ont choisi le camp de l'humanité... et au-dessus de tout cela plane l'ombre du Rex Ka, le prophète-roi autoproclamé des Nephilim.
Mais un autre roman commencé il y a quelque temps se rappelle lui aussi à mon bon souvenir, Moortopia, une histoire entre steampunk et "radium-punk", entre luttes de classes et découverte scientifique prétendûment miraculeuse mais qui fera des ravages. Je n'arrivais plus à continuer ce que j'avais commencé, ni à être satisfaite du texte existant. Mais j'ai eu une autre idée consistant à modifier le point de vue ainsi que le début de l'histoire, en introduisant un nouveau personnage, une détective sous couverture nommée (pour l'instant) Libbie Miller.
Le tout est de savoir si je vais continuer seulement l'un de ces deux projets, ou les deux. La seconde option est risquée, m'engager dans deux projets d'écriture à la fois, c'est augmenter la probabilité d'arrêter les deux. D'un autre côté, il serait dommage de me restreindre alors qu'après plusieurs mois de vaches maigres au niveau de l'inspiration, je me sens à nouveau déborder d'énergie.
Voici à quoi Libbie Miller pourrait ressembler... Par George Young (Steampunk Lady) [CC BY-SA 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons

samedi 9 avril 2016

Le cinéma français à la moulinette

Je ne m'intéresse pas au cinéma français en temps normal, c'est un peu par hasard que je suis tombée sur cette bande-annonce, et je me demande si je n'aurais pas préféré ne pas la voir (je ne mettrai pas le nom du film ici par charité chrétienne) :
https://www.youtube.com/watch?v=88NkPXfxHdk

Au début, j'ai cru que c'était une parodie, ou un poisson d'avril (même si on est déjà le 9) ce qui aurait à la rigueur été drôle.
Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Ce qui signifie qu'on a vraiment filmé et monté, sans jamais se poser de questions apparemment, un jeu d'acteurs aussi mauvais.
Et quand je dis "mauvais", je le pense. Pour être plus précise, j'ai fait du théâtre en amateur pendant quelques années. Et certaines années, jouer seulement moitié aussi mal que ça nous garantissait de ne pas monter sur scène.
Et si même un amateur peut voir que les textes de ce film sont récités, les intonations mornes voire inexistantes, et les acteurs aussi enthousiastes que s'ils lisaient une notice de Doliprane, je me pose des questions sur la réalisation de ce film qui est censée être le fait d'un professionnel. Avant de "se la jouer", les acteurs ne sont-ils pas censés apprendre à "jouer" tout court ? Et les réalisateurs ne sont-ils pas censés les diriger et les faire jouer correctement ?
Ou alors, c'est que les choses sont beaucoup plus graves et que le fait de jouer au cinéma comme on joue (mal) au théâtre est devenu la norme dans les films français. Auquel cas je tiens à les avertir : vous allez perdre votre public. Si le niveau de jeu est équivalent (voire inférieur) à celui des pièces de théâtre amateur et des web-séries, qui coûtent beaucoup moins cher à regarder, il n'y a aucun doute que le public va choisir le moins cher à qualité équivalente.

Ne cherchez pas plus loin pourquoi le cinéma français a du mal à faire des entrées.

Edit 25/04/2016 : ce film a récolté des critiques dithyrambiques qui soit ignorent l'atrocité du jeu d'acteurs, soit le font passer pour un "choix artistique" (enfin il y a des mauvais artistes, un choix artistique n'est pas forcément bon...). Je ne veux pas savoir dans quelle mesure ces critiques ont été payées, et je préfère décerner d'office à ce film le "Gérard du réalisateur ou de l'acteur qui parle de son film comme si c'était le dernier Fellini alors que même toi tu fais mieux avec ton Nokia et trois copains bourrés"...