mercredi 20 septembre 2017

Le blues de l'écrivain

Ceux qui suivent mon blog savent que je suis éditée chez Le Peuple de Mü, ceux qui le suivent vraiment de près savent qu'il y a eu des déboires entre l'éditeur et son diffuseur-distributeur. Déboires qui ont débouché sur un procès maintes fois reporté et finalement jugé.
Apparemment ce procès n'a pas aidé l'éditeur. En effet, celui-ci, après m'avoir demandé de faire le brouillon d'un article Wikipédia pour sa maison et avoir ensuite maintenu le silence radio pendant 3 semaines alors que je lui demandais des documents indispensables pour terminer l'article, a fini par réagir à mon dernier message (il faut que je m'impatiente et que je m'énerve pour qu'il réagisse... je vais finir par croire que ça ne sert à rien d'être gentil)... pour annoncer de nouveaux problèmes financiers, et de gros changements à venir.
Il n'y a rien de précis d'annoncé là-dedans, une annonce plus précise doit venir plus tard, mais je ne suis pas dupe : je me doute bien que la sortie de L'étrange affaire Nottinger va être compromise. Au mieux reportée (alors qu'elle avait déjà pris bien du retard à cause de problèmes techniques de communication), au pire annulée faute de moyens.
A un moment où je me motive difficilement à relire Moortopia, et alors qu'après une longue période sans publication, j'attendais avec impatience la sortie de L'étrange affaire Nottinger et de la réédition du Don d'Osiris, inutile de dire que cette nouvelle tombe très mal. Et que même dans le cas où ces sorties seraient maintenues avec pas ou peu de retard, ça resterait un coup dur pour ma motivation.
Sans vouloir jouer les pleureuses, cette nouvelle n'est au fond qu'une nouvelle goutte dans le vase des trop nombreuses preuves que personne ne s'intéresse à ce que j'écris, et si même l'éditeur me lâche, sera-ce la goutte qui fera déborder le susdit vase ?
Il existe sûrement d'autres éditeurs de littératures de l'imaginaire si je ne peux plus continuer avec celui-là, mais je deviens lasse de chercher, sans parler de la crainte de penser tomber sur un bon éditeur, et d'avoir raison sur certains points... mais sur d'autres, me retrouver en position de dernière roue du carrosse, pas beaucoup plus lue que sur Atramenta et à la merci des problèmes financiers d'une petite maison d'édition.
J'espère que quelqu'un me détrompera. Sur n'importe lequel des points sus-cités. En attendant, j'arrête ici cet article car je suis lasse aussi de parler (et d'écrire) dans le vide.

3 commentaires:

  1. C'est un vrai sacerdoce... Courage !
    Brian

    RépondreSupprimer
  2. Bon courage, Claire !
    Je te souhaite un horizon radieux une fois cet orage passé.

    RépondreSupprimer
  3. Ne baisse pas les bras :-) Contre vents et marées, la moule (rien de péjoratif, hein?!) sur son rocher, face à la houle ne saurait plier.

    RépondreSupprimer