samedi 24 août 2019

Derniers biscuits avant la fin du monde

J'ai participé plusieurs années de suite au Ray's Day en 2016, 2017 et 2018, en publiant respectivement Les Licornes, Alter Ego et En attendant demain. Mais cette année, perturbée par la mort de mon chat Sushi, et ayant déjà un projet en cours, Les graines des rêves ou la nouvelle aventure de l'Alchimiste, je n'ai rien publié à la date fatidique, et je pensais ne pas le faire du tout.
Comme les choses ne se passent jamais comme je voudrais qu'elles se passent, le monde et mon cerveau ont conspiré pour que je me retrouve frappée par l'idée d'une nouvelle de science-fiction écrite en seulement quelques jours. Le titre de travail est resté comme le titre définitif, Derniers biscuits avant la fin du monde, inspiré évidemment de Douglas Adams, mais aussi de deux confrères auteurs, Nicolas Cartelet et ses Dernières fleurs avant la fin du monde ainsi que Fred Marty avec La dernière mouche avant la fin du monde.
Pourquoi des biscuits ? L'idée est tirée d'une histoire vraie qu'il est difficile de croire à première vue, et c'est peut-être parce que j'avais du mal à y croire que j'en ai tiré mes Derniers biscuits. Au moment où j'écris cet article, une enchère est en cours sur eBay pour des biscuits Oreo très particuliers, puisqu'ils ont été léchés par la nouvelle star écossaise de la musique, Lewis Capaldi (photos à l'appui). Et ça fonctionne puisqu'on en est déjà à 1650£ alors qu'il reste encore plus de quatre jours.
Passée la surprise, mon premier réflexe en tant qu'autrice de science-fiction a été : "Mais s'il les a léchés, alors il y a son ADN partout dessus... Et si..."
Et très rapidement, de fil en aiguille, s'est mise en place l'histoire de ces Derniers biscuits avant la fin du monde en imaginant le destin des fameux biscuits bien après leur vente, et en même temps le destin de Lewis, rebaptisé pour l'histoire Shawn Bellini, comme son oncle Peter était devenu Gavin Bellini dans Hello! Mister Crowley.
Je n'ai pas eu de mal à écrire cette histoire, j'ai surtout eu du mal à me retenir d'écrire quand ce n'était pas vraiment le moment (bon, en réalité, je me retenais assez peu...), mais ce qui s'est passé me renvoie à ce que je considère comme les meilleurs moments de l'écriture, où j'ai d'un coup une idée très claire de ce que je veux faire, que tout se déroule sans accroc et que je prends vraiment beaucoup de plaisir à écrire. C'était notamment le cas pour En attendant demain et dans une moindre mesure Hello! Mister Crowley, mais après les quelques déboires que j'ai eus, j'avais peur de ne plus retrouver cette sensation. Je suis rassurée, elle est toujours là et bien intacte, et c'est ce qui me permet de vous présenter aujourd'hui ces Derniers biscuits avant la fin du monde, au destin tout aussi particulier que leur création. Vous pouvez les retrouver sur Atramenta ou sur InLibroVeritas en lecture et téléchargement gratuits.
Couverture de "Derniers biscuits avant la fin du monde".

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