- Le dernier homme sur la Terre de Jean-Marc Sire : une bonne introduction au thème, où l'homme disparaît de la Terre en ne laissant qu'un robot pour se souvenir de lui. Mais en gardant les souvenirs de l'humanité, n'est-ce pas le robot qui devient de "dernier homme" ?
- 41 unités temporelles d'Anthony Boulanger : la tentative d'exploration d'un trou noir, thème qu'on retrouvera ensuite dans 00011001, mais traité ici sur le plan de l'expérimentation et des questions éthiques qui se posent quand on envoie des cobayes (humains ou non) à une mort probable.
- Inua-b de Léa Silva : flirtant davantage avec le space opera, cette nouvelle raconte la lutte de la résistance humaine contre des extraterrestres esclavagistes qui se font passer pour des dieux en effaçant la mémoire de leurs prisonniers, introduisant au passage une réflexion bien d'actualité sur le fanatisme.
- 30 jours avant la lumière de David Osmay : une cure à base de nanomachines réparatrices, offerte aux malades en phase terminale, s'avère être un excellent moyen de les transformer en cyber-ouvriers dociles et très rentables, mais la résistance s'organise.
- Le Bagne de Carralet de Claire Delorme : grâce à une montre capable d'indiquer "l'heur", les moments favorables ou défavorables, un homme réussit l'évasion réputée impossible du bagne de Carralet. Un thème intéressant, mais une ambiance mal rendue et un récit qui s'éparpille un peu trop.
- Tous les robots s'appellent Alex de Jean Bury : un cyborg élevé par un ordinateur dans un vaisseau-colonie interstellaire découvre qu'il est en fait le dernier humain en vie. Une intéressante métaphore sur le thème de l'adolescence et du passage à l'âge adulte.
- Un titre pour le collectionneur d'Alice Mazuay : de l'anticipation pure et dure cette fois avec une mission pour Mars qui pourrait avoir réellement lieu dans quelques années. Mais Mars fait tourner bien des têtes et l'expédition tourne mal d'une manière surprenante.
- Legacy of a hundred wars de Dingyu Xiao : alors que les colonies sur les lunes de Jupiter et Saturne se développent, le reste de l'humanité moisit lentement sur une Terre ravagée par la pollution et par la famine, ne se raccrochant plus qu'à des mondes virtuels et des rêves impossibles.
- Aube mortelle de David Chauvin : l'histoire d'une guerre totale entre un ordre obscurantiste qui n'est pas sans rappeler les nazis, et les dernières poches de résistance où les femmes ont pris le relais des hommes pour le combat et ne sont pas moins efficaces.
- Agonie sous ciel vert de Nicolas Villain : une autre nouvelle post-apocalyptique, où la pollution sur Terre est telle que l'oxygène est devenu une denrée précieuse qui doit être distribuée par des convois spéciaux, les plus riches en premier et les plus pauvres en dernier.
- La symbiose de Catherine Loiseau : grâce à des organes artificiels de plus en plus perfectionnés, les humains (ou du moins ceux qui en ont les moyens) ne connaissent plus la souffrance ou la maladie. Mais ils ne savent pas encore qu'ils ont un choix à faire : renoncer à ces avantages ou accepter la symbiose complète avec les machines.
- 00011001 de Gregory Cauvin : une autre tentative d'exploration d'un trou noir, mais cette fois abordée de manière quasi-scientifique, du point de vue des distorsions temporelles engendrées par ce phénomène et de la manière dont la physique est bouleversée à son approche.
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