lundi 30 novembre 2020

Lectures de novembre 2020

Avec le reconfinement, novembre a des allures de mars comme si le changement d'heure était allé un peu trop loin, mais c'est aussi le mois où sont enfin sortis Orgone Tour et la nouvelle édition de Tante Marie. J'ai aussi profité du confinement pour lire :

  • Fées, sorcières, diablesses - Collectif
    • Français (traduit par plusieurs traducteurs pour les parties étrangères)
    • Papier - Reçu via la box Once Upon A Book d'octobre 2020
Une sélection de textes principalement à destination des collèges et lycées (avec des exercices de compréhension de textes à la fin) sur le thème des magiciennes et autres "femmes de pouvoir". De la magicienne Circé dans l'Odyssée aux troublantes succubes, en passant par les fées ambivalentes de La Belle et la Bête et le conte absurde de La Sorcière du placard aux balais, on retrouve différents points de vue sur ces magiciennes, souvent dans l'angle de la manière dont elles s'immiscent dans l'imagination des enfants, quoique certains contes présentent un aspect plus adulte où la sensualité devient explicite. Chaque histoire est intéressante, mais les textes sans doute coupés ou simplifiés pour les besoins du jeune public en deviennent un peu trop courts pour réellement accrocher l'attention, et font partir ces fées et sorcières aussi vite qu'elles sont apparues.
  • Simetierre - Stephen King
    • Français (traduit de l'anglais par François Lasquin)
    • Papier - Reçu via la Box Once Upon A Book d'octobre 2020

Une famille ordinaire emménage dans une petite bourgade tranquille du Maine, avant de découvrir que sa maison est construite non loin du "Simetierre" des animaux où sont enterrés depuis des générations les compagnons des enfants. Mais ce n'est qu'une façade qui dissimule un ancien cimetière indien possédé par une force maléfique qui, depuis son origine, pousse les habitants des environs à la folie et à l'ultime transgression des lois de la nature : ressusciter les morts. Par amour et par peur de perdre les siens, Louis Creed s'enfonce ainsi de plus en plus profondément dans l'influence destructrice du monstre qui possède le cimetière, le tout sur fond de traumatisme familial lié au fait que sa femme a dû voir sa propre sœur souffrir et mourir d'une longue maladie. Toute l'histoire tourne autour de ce thème de la mort, et surtout du deuil et de son processus difficile mais nécessaire : quelle qu'en soit l'envie, il ne faut pas empêcher les morts de reposer, sous peine de faire également souffrir les vivants.

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