jeudi 14 mars 2013

Poupée psychotique

Spécimen rare, chef-d’œuvre unique, modèle d'époque, pièce authentique ?...
Non, plus modestement, Poupée psychotique est une courte histoire d'épouvante, issue d'un mélange terrifiant dont les seuls ingrédients risquent de vous faire frissonner ...
Tout d'abord le titre : comme le suggère la première phrase, il est inspiré de Poupée psychédélique de Thierry Hazard, déterré (et de bien profond) pour l'occasion.
Ce n'est pourtant pas la seule influence "musicale" de Poupée psychotique puisque vous y découvrirez aussi un peu d'Alice & June d'Indochine.
L'histoire, quant à elle, est vaguement inspirée d'un épisode du manga God Child par Kaori Yuki, mais l'histoire originale faisant partie d'un ensemble et se déroulant à l'époque victorienne, le scénario a bien évidemment été complètement retravaillé pour former une histoire autonome et plus adaptée au monde contemporain et ses "techniques".
Enfin, la couverture, qui fait d'une certaine manière ma fierté, car contrairement à mes autres couvertures où je me suis contentée de recompiler des images sous licence libre trouvées sur Internet (la seule autre exception étant Duncan Blackthorne, mais pour d'autres raisons), la photo de couverture a été créée par mes soins. Le mannequin vedette s'appelle Motoko et c'est une Pullip, une poupée de collection japonaise d'origine coréenne. L'image doit refléter le contraste entre son aspect "mignon" et les instruments de "torture" posés à ses pieds (des ciseaux, un coupe-ongles et une pince à épiler, mais on peut faire très mal avec ces petites choses !)
Couverture de Poupée psychotique sur Atramenta. Cliquez ici pour accéder au texte complet.
Et pourtant, il n'y a pas réellement de poupée dans Poupée psychotique. Du moins pas au sens où on pourrait le croire en voyant la couverture, celui d'une poupée façon Chucky possédée par un démon ou un tueur psychopathe égorgeant de pauvres humains innocents. Non, dans cette histoire vous trouverez un manoir, même pas abandonné, rempli d'argent et de propreté immaculée (trop immaculée pour ne pas cacher quelque chose), et dans ce manoir, deux femmes, dont vous vous demanderez laquelle est la "poupée psychotique".
Petit aparté : sur InLibroVeritas, le héros est qualifié dans un commentaire de "con". Un mot un peu dur à mon goût pour cet anti-héros qui est avant tout naïf (il faut bien l'être un peu pour se laisser embarquer comme il l'a fait dans cette situation qui sent le piège à des kilomètres), mais aussi terriblement pur et idéaliste pour croire au grand amour jusqu'au bout, même dans l'horreur.
En dire plus serait dévoiler toute l'histoire. Lisez ... si vous l'osez.

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